Nahibu : les étapes pour analyser votre échantillon de selles

Nahibu : les étapes pour analyser votre échantillon de selles

Nahibu : les étapes d’analyse de votre échantillon de selles

Comment se passe le test de votre prélèvement ? Nahibu analyse les gènes des bactéries contenues dans votre échantillon de selles, ce qui nécessite plusieurs étapes successives réalisées par des techniciens hautement qualifiés et habitués à ce genre de manipulations. Quelles sont ces différentes étapes et pourquoi mes résultats ne sont-ils pas instantanément chargés sur la plateforme de résultats à réception de mon échantillon ?

Les étapes de l'analyse de votre microbiote intestinal.

1) Réception de votre échantillon de selles

À la réception de l’échantillon par Nahibu, un premier contrôle qualité de ce dernier est effectué.

 Il partira ensuite en séquençage dans notre laboratoire partenaire.

2) L’extraction d’ADN

Ensuite, l’ADN bactérien est extrait dans un laboratoire dédié à cette opération en suivant un protocole délicat. En effet, les manipulations sont effectuées avec un grand soin dans un espace dédié pour ne pas contaminer l’échantillon avec de l’ADN provenant de sources extérieures. Cette étape cruciale nécessite la plus grande précision car elle peut impacter les résultats.

Elle a pour but d’obtenir l’ADN bactérien le plus pur en quantité suffisante pour être séquencé. Le protocole est une succession d’étapes avec différentes solutions et des étapes de centrifugation. A l’issue de l’extraction, un contrôle qualité est à nouveau effectué pour être sûr qu’il y a assez d’ADN pour fournir des résultats fiables.

Etape d'analyse de votre microbiote - Nahibu

3) La préparation des librairies d’ADN

L’ADN ne peut pas être séquencé tel quel. Il est donc fragmenté et des librairies d’ADN sont préparées (une librairie pour chaque échantillon), ce qui dure plusieurs jours.

Cette étape a pour but d’obtenir des fragments de tailles homogènes avec des adaptateurs à leurs extrémités pour garantir une bonne analyse. A l’issue de la préparation des librairies, on procède à un contrôle qualité et à leur normalisation.

4) Le séquençage 

Puis vient le séquençage des fragments d’ADN. Cette étape utilise des machines high-tech, appelé séquenceurs, qui identifient les nucléotides présents sur les brins d’ADN.

Les nucléotides sont les éléments de base qui constituent l’ADN ou l’ARN. Ils sont de quatre types pour l’ADN : A, C, G ou T. Le séquençage et la préparation de librairies sont effectués par des personnes qualifiées et entraînées à ces manipulations. Les protocoles sont longs, complexes et il faut y être habitué pour les suivre correctement.

À l’issue du séquençage, on obtient alors des séquences d’ADN, c’est-à-dire l’enchaînement des différents nucléotides. Les nucléotides peuvent être comparés à des mots, dont l’enchaînement forme des phrases, les séquences. La signification des phrases peut s’apparenter aux gènes.

Etape d'analyse de votre échantillon de selle et du microbiote - Nahibu

5) L’interprétation des résultats

Une fois l’échantillon séquencé, on obtient des données sous forme brute : une suite de A, T, C ou G constituant des morceaux (on parle de lectures, ou reads) du métagénome du microbiote. Ces données sont sur des fichiers pouvant peser plusieurs Gigaoctets.

Une pré-analyse est réalisée afin, encore une fois, de contrôler la qualité du séquençage. Si le contrôle est validé, l’analyse se poursuit. Elle permet de donner du sens à ces fichiers de résultats par traitement bio-informatique, ou analyse de données. Cela consiste en une succession d’étapes qui prennent plusieurs jours pour finalement parvenir à la cartographie du microbiote et son interprétation sous forme fonctionnelle.

À partir des gènes identifiés, nous déterminons les espèces présentes dans votre microbiote ; c’est ce qu’on appelle l’analyse taxonomique. Pour cette étape, nous faisons appel à différent logiciels utilisés couramment en analyse métagénomique. Les résultats de ces logiciels nous permettent de calculer la richesse (le nombre d’espèces différentes présentes) ainsi que l’entérotype (le « type » de bactéries le mieux représenté dans votre microbiote).

Chez Nahibu, nous ne nous arrêtons pas à l’établissement de la liste des bactéries détectées dans votre échantillon. Nous regroupons les gènes présents dans le microbiote en grandes familles fonctionnelles appelés « modules fonctionnels » selon leur impact sur les voies métaboliques de l’organisme. Ceci permet d’expliquer https://nahibu.com/microbiote-intestinal/ et ainsi de connaître ses potentielles forces et faiblesses.

Résultats de l'analyse de votre échantillon de selle et du microbiote intestinal - NAHIBU

6) Réception de vos résultats d’analyse

Une fois toutes ces étapes accomplies, vos résultats sont disponibles dans votre espace personnel Nahibu sous la forme d’un rapport avec la cartographie de votre microbiote et l’analyse fonctionnelle de celui-ci.

Prenez soin de votre microbiote avec Nahibu.

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La naturopathie peut – elle nous aider à aller mieux ?

La naturopathie peut – elle nous aider à aller mieux ?

La naturopathie peut – elle nous aider à aller mieux ?

Le microbiote intestinal est aujourd’hui considéré comme un organe vital qui contribue à notre état de santé physique mais aussi mental. Défini comme étant notre second cerveau, cet écosystème constitué de milliards de bactéries est aussi sensible à nos émotions. Divers facteurs tels que le stress, l’anxiété ou la dépression peuvent affecter l’équilibre de notre flore intestinale et engendrer des troubles digestifs.

L’interview de Sandrine Farnetti, Naturopathe spécialiste en équilibre digestif et émotionnel.

La naturopathie, solution naturelle pour détecter une dysbiose dans votre flore intestinale.

Naturopathe spécialisée en équilibre digestif et émotionnel depuis 10 ans, Sandrine Farnetti accompagne les personnes sujettes aux troubles digestifs liés à leur mode de vie et à leurs émotions. Elle a créé un accompagnement sur 3 mois qui permet d’induire des changements sur 3 aspects personnels : hygiène de vie, hygiène psychique et acceptation de soi : corps, cœur, esprit, et il semblerait que cette approche ait porté ses fruits.

La naturopathie a pour principe de base de réaliser des recherches approfondies sur chaque individu et cela passe bien évidement par l’écoute. Afin de découvrir d’où proviennent les troubles, un(e) naturopathe prendra en compte l’individu dans son ensemble : physique, situation émotionnelle et sociale. 

Les inconforts digestifs peuvent être très handicapants et très douloureux mais ce n’est pas une fatalité. La science, la nutrition, les neurosciences et les approches psycho-corporelles nous offrent aujourd’hui des outils efficaces pour comprendre et remédier à ces problèmes.

« La chose essentielle et qui paraît être une banalité, c’est l’écoute ».

À qui s’adressent les séances de naturopathie ?  

Les séances de naturopathie s’adressent aux personnes qui pensent que leurs troubles digestifs ont un lien avec leur état émotionnel et inversement.

L’accompagnement proposé a pour but la recherche de la cause du déséquilibre : ce qui a fait qu’à un moment donné, il y a eu un grain de sable dans la machine.

Une fois la source détectée, j’aide chaque personne à mettre en place un maximum de conseils, je propose des outils qui permettent l’autonomie.

Bien sûr la naturopathie s’adresse à ceux et celles qui s’autorisent l’exploration de nouvelles pistes pour leur santé, qui veulent co-construire leur propre solution et qui sont déjà suivies médicalement.

La naturopathie, solution naturelle pour détecter une dysbiose dans votre flore intestinale.

Est-il possible de prévenir l’apparition de certains troubles digestifs ?

Par certaines investigations plus poussées : la biologie préventive fonctionnelle. Certains marqueurs peuvent nous donner des informations sur une hyperperméabilité intestinale, par exemple.

Mais également une analyse du microbiote qui nous permet d’avoir une belle vision à l’instant T des choses à soutenir. Par exemple certaines bactéries agissent sur la qualité du sommeil ou sur la stabilité émotionnelle (frustration, irritabilité…). De fait, si elles sont en trop petites quantités, il sera intéressant d’en apporter spécifiquement sous forme de supplémentation.

Autre exemple, certaines bactéries sont responsables de ballonnements ou de constipations donc en avoir trop ou pas assez nous renseigne concrètement sur l’accompagnement à mettre en place et donc de pouvoir instaurer une hygiène de vie ciblée et vraiment personnalisée.

Est-ce que l’analyse du microbiote intestinal, peut vous aider dans vos démarches de suivi ?

Un grand OUI car enfin, je vais pouvoir avoir la photo de l’écosystème intestinal de la personne qui vient me consulter. Cela permet d’avoir des pistes de travail.

De voir d’éventuelles causes à leurs soucis digestifs mais également sur les aspects neurotransmetteurs, préventions cardio-vasculaires. Il faut avoir cette vision globale du microbiote pour agir, pour éviter une dysbiose ou une hyperperméabilité intestinale qui pourrait créer une inflammation et aggraver l’état émotionnel d’une personne.

La cartographie du microbiote me permet d’obtenir les réponses à certaines questions, par exemple : pourquoi cette personne (ou plutôt son organisme) ne répond pas à la supplémentation en tryptophane (Acide aminé). Tout simplement parce que son microbiote n’a pas les souches pour. L’analyse du microbiote, comme le propose Nahibu va me permettre de supplémenter en probiotiques de façon précise et non plus à « l’aveugle » !

Prenez soin de votre microbiote avec Nahibu.

Votre astuce pour rester en bonne santé ? 

Se faire accompagner par un professionnel de santé formé aux nouvelles thérapeutiques pour pouvoir leur expliquer comment mettre en place les bases d’une hygiène de vie pour « bien vieillir ».

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Syndrome du côlon irritable : une maladie du microbiote ?

Syndrome du côlon irritable : une maladie du microbiote ?

Syndrome du colon irritable : une maladie du microbiote ?

Grâce à cet article, vous allez comprendre ce qu’est le syndrome du côlon irritable, ou colopathie fonctionnelle. Découvrez les symptômes de l’intestin irritable ainsi que le rôle du microbiote dans ceux-ci : vous allez apprendre comment faire le diagnostic de la dysbiose intestinale en cas d’intestin irritable. Nous allons également vous expliquer ce qu’est le régime sans FODMAP et quelle alimentation réduit les symptômes de ce syndrome.  

Qu’est-ce que le syndrome du colon irritable ou colopathie fonctionnelle ?

Le syndrome du colon irritable (SCI), aussi appelé colopathie fonctionnelle ou syndrome de l’intestin irritable, affecte 10 à 15 % de la population mondiale, pour deux tiers des femmes. C’est une maladie multifactorielle qui impliques des facteurs génétiques et environnementaux (stress, alimentation, âge, origine géographique, traitement antibiotique, infections etc.). Cette maladie est la principale cause de consultations en gastro-entérologie, représentant jusqu’à la moitié de celles-ci !

Syndrome de l'intestin irritable et test du microbiote intestinal Nahibu.

Quels sont les symptômes du syndrome du colon irritable ?

Le syndrome du côlon irritable se caractérise notamment par des douleurs abdominales chroniques, des ballonnements et des perturbations du transit souvent associés à de la fatigue, de l’anxiété ou une dépression (jusqu’à 75% des patients), des nausées, des maux de tête et des troubles du sommeil. Cette maladie est dite bégnine car elle n’évolue pas en cancer (ex : cancer colorectal). Elle est également appelée colopathie fonctionnelle, car elle n’engendre pas de modification structurelle de l’intestin.

 

Le diagnostic du colon irritable est-il compliqué ?

Pour diagnostiquer leur syndrome du côlon irritable, les patients doivent parfois surmonter un parcours du combattant. Le diagnostic est souvent long (de plusieurs mois à plusieurs années), les symptômes pouvant être associés à d’autres maladies telles que les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin ou l’allergie au gluten.

Les patients entendent souvent dire que le stress est la source de leurs maux. Cette incompréhension ainsi que la vaste palette de symptômes impactent la qualité de vie, l’équilibre mental et social. En effet, les douleurs et l’inconfort poussent les patients à refuser les invitations à dîner et à manger seul pour éviter les questions de leur entourage. Ils peuvent ressentir de la culpabilité, se sentant responsables de leurs troubles à cause du stress. De plus, les troubles intestinaux sont un sujet tabou qu’on ose rarement aborder avec ses proches.

Le diagnostic de cette maladie se base sur les critères de Rome. Le patient doit avoir ressenti des douleurs abdominales récurrentes au moins une fois par semaine pendant au moins les trois mois précédents, avec l’apparition des symptômes plus de six mois auparavant. Cette douleur doit être associée avec des troubles du transit. En effet, la colopathie fonctionnelle peut être associée à une constipation ou une diarrhée.

Il est à noter que les femmes souffrent plus souvent de SCI associé à une constipation que les hommes. Ces signes pouvant être observés dans d’autres maladies, le praticien doit procéder par élimination grâce à son interrogatoire et à des examens complémentaires.

Les causes des douleurs abdominales sont des troubles de la motilité (progression des selles dans l’intestin), une hypersensitivité intestinale, une activation immunitaire, un déséquilibre du microbiote intestinal et des perturbations de la barrière intestinale.

A l’heure actuelle, on ne peut pas guérir le SCI. Les traitements médicamenteux ou probiotiques disponibles peuvent soulager certains symptômes mais ne soignent pas la maladie.

Syndrome de l'intestin irritable et test du microbiote intestinal Nahibu.

Le microbiote est-il la cause de l’intestin irritable ?

Le microbiote intestinal, l’ensemble des micro-organismes colonisant l’intestin, joue un rôle majeur dans la perpétuation des symptômes. L’axe intestin-cerveau est un système bidirectionnel qui intègre le cerveau et les fonctions gastro-intestinales comme la motilité, l’appétit et le maintien du poids, et dans lequel la flore intestinale a un rôle-clé. De plus, la perte de l’équilibre du microbiote, appelé dysbiose, aurait un rôle initiateur dans le SCI et participerait aux symptômes. Cette dysbiose est caractérisée par une augmentation des espèces pathogènes et une diminution des lactobacilles et bifidobactéries.

Elle entraîne une réponse immunitaire et une inflammation à bas bruit, c’est pourquoi on pense désormais que le syndrome du colon irritable est une maladie du microbiote et de l’axe intestin-cerveau. Une perte de diversité bactérienne a été mesurée dans plus de 70 % des cas. Ces anomalies du microbiote et les conséquences sur l’axe intestin-cerveau entraînent des changements dans la motilité et les sécrétions intestinales, contribuant à l’hypersensibilité viscérale et aux altérations des systèmes entéro-endocrine (production d’hormones) et immunitaire.

Le SCI survient fréquemment à la suite d’une infection intestinale, ou gastroentérite, sévère qui a réduit la diversité de la flore intestinale et avec laquelle on observe souvent un SIBO (colonisation bactérienne chronique de l’intestin grêle). Les traitements antibiotiques et le stress sont également des facteurs de risques, ainsi que les susceptibilités génétiques.

Prenez soin de votre microbiote avec Nahibu.

Le colon irritable est-il une maladie inflammatoire ?

Une hausse de 15 à 50 % de la perméabilité intestinale a été mesurée chez les patients. Cette hyperperméabilité permet au microbiote de causer une inflammation et pourrait jouer sur le système nerveux central en augmentant le niveau de cytokines (molécules inflammatoires) s’infiltrant dans la circulation. L’inflammation à bas bruit ainsi créée provoque une hypersensibilité viscérale à la douleur, des dysfonctions neuro-musculaires et des troubles du transit dans les cas de côlon irritable.

L’infiltration de cellules immunitaires à proximité des neurones viscéraux observée chez certains patients est associée aux ballonnements, à la douleur et à la sévérité des symptômes.

Le stress, quant à lui, est un facteur aggravant du SCI car il provoque une activation du système immunitaire.

Syndrome de l'intestin irritable et test du microbiote intestinal nahibu

Que manger en cas de colon irritable ?

Le côlon irritable est plus fréquent dans les sociétés occidentales, ce qui suggère un rôle de l’alimentation dans le SCI, car on sait qu’un régime occidental (riche en sucres rapides, graisses saturées et aliments transformés) provoque le développement d’un microbiote pro-inflammatoire.

De plus, jusqu’à 89 % des patients voient leurs symptômes déclenchés par les repas et l’ingestion d’aliments spécifiques. C’est dans ce contexte qu’ont débuté les recherches autour des FODMAP, les oligosaccharides, disaccharides et monosaccharides et polyols fermentescibles. Ces sucres sont très peu digérés par notre organisme mais rapidement fermentés par nos bactéries intestinales.

Syndrome de l'intestin irritable et test du microbiote intestinal fodmap nahibu

Pourquoi les FODMAP sont-ils mauvais chez les patients SCI ?

Les composés produits en majorité lors de la fermentation des FODMAP sont les acides gras à chaîne courte (AGCC), bénéfiques pour la santé. Or, chez les patients SCI, certains des microbes produisant les AGCC sont altérés et la consommation de FODMAP augmente le volume des gaz et les douleurs abdominales. Les patients ayant une sensibilité viscérale accrue, les ballonnements et gaz sont encore plus douloureux. Doit-on arrêter de manger des FODMAP pour autant ? Non, chez les personnes ne souffrant pas de colopathie fonctionnelle, les FODMAP ne posent aucun problème et peuvent être consommés sans restriction.

Une baisse de la sévérité de symptômes (ballonnements, diarrhée et douleurs) et une amélioration de la qualité de vie sont observées chez environ 70 % des patients suivant un régime à teneur réduite en FODMAP. Ces composés sont présents dans une large variété d’aliments (Une photo[Shido*]) tels que certains fruits et légumes, céréales, les produits laitiers et les aliments transformés, il est donc difficile de les éliminer de son alimentation. De plus, un régime pauvre en FODMAP ne doit pas être maintenu plus de quelques mois. La mise en place d’un tel régime doit être suivi par un diététicien au risque d’être inefficace, d’entraîner une perte de poids, des carences ou des déséquilibres.

Il faut noter qu’une étude a montré que l’amélioration des douleurs par un régime pauvre en FODMAP n’était pas accompagnée par une amélioration de la constipation ou de la diarrhée.

 

Qu’est-ce que le régime sans FODMAP ?

Pour soulager les symptômes et identifier les sucres et aliments auxquels les patients sont intolérants, ils peuvent suivre un régime pauvre en FODMAP pendant 4 à 8 semaines ; c’est la phase d’éviction qui a pour but de reposer l’intestin. Suite à cette phase, les aliments contenant des FODMAP (voir nos recettes pauvres en FODMAP) vont être réintroduits un à un quotidiennement pour en tester la tolérance. C’est ainsi que les malades peuvent identifier les aliments qui leur causent des symptômes et qu’ils doivent donc éviter. À l’inverse, les aliments ne provoquant pas de symptômes peuvent être conservés dans le régime du patient.

Syndrome de l'intestin irritable et test du microbiote intestinal

Recettes pour le régime du syndrome du côlon irritable

Pour soulager les douleurs, ballonnements et autres symptômes du syndrome du côlon irritable, de nombreux patients se tournent vers le régime sans FODMAP. Chez Nahibu, nous proposons des recettes pauvres en FODMAP pour vous accompagner durant la phase d’exclusion. La mention « pauvre en FODMAP » est indiquée dans le texte de la recette. Pour vous aider dans votre cuisine, voici également une liste d’alternatives aux aliments riches en FODMAP. Remplacez les aliments riches en FODMAP par des alternatives qui en contiennent peu ou pas.

Alternative pauvre en FODMAP

Peut-on traiter le SCI avec des probiotiques ?

Les probiotiques sont des micro-organismes vivants qui, administrés en quantité adéquate, ont un effet positif sur l’hôte. En savoir plus sur les probiotiques et les prébiotiques. La combinaison de lactobacilles et bifidobactéries permet de restaurer l’intégrité de la barrière intestinale. Il est désormais accepté qu’une prise régulière de certains probiotiques soulage les symptômes du côlon irritable.

Des études ont montré que chez les patients SCI avec constipation, les troubles du transit et la distension abdominale sont améliorés après un mois de prise de Bifidobacterium lactis. Après deux mois de prise de Bifidobacterium infantis, la production de certaines molécules inflammatoires est normalisée et les symptômes se trouvent améliorés.

Comment bien vivre avec le syndrome de l’intestin irritable ?

Le syndrome du côlon irritable est une maladie multifactorielle difficile à diagnostiquer qui laisse souvent les patients en errance médicale et en souffrance pendant plusieurs années. En plus des symptômes physiques, on observe des conséquences psychologiques chez les malades.

Tout d’abord, écoutez votre corps : souffrir de douleurs chroniques ou de distension abdominale pendant plusieurs mois, voire années, n’est pas normal. Que faire si vous ressentez ces symptômes et pensez souffrir du SCI ? Consultez un médecin qui pourra vous écouter et vous orienter vers un spécialiste si besoin.

L’analyse de la flore intestinale pour détecter votre dysbiose.

Vous pouvez effectuer une analyse du microbiote intestinal pour détecter une dysbiose, ou déséquilibre de la flore intestinale. En effet, le microbiote joue un rôle majeur dans la colopathie fonctionnelle.

Une fois le diagnostic confirmé par un médecin, la question qui se posera à vous est « que manger en cas de colon irritable ? ». Si vous souhaitez tester votre tolérance à certains FODMAP, vous pouvez les exclure pendant plusieurs semaines, avec l’aide d’un diététicien, pour voir si cela soulage vos symptômes. Puis réintroduisez un à un les aliments évincés pour tester votre tolérance. Faites-vous accompagner par un diététicien qui saura vous motiver et s’assurer que vous ne souffrez pas de carences. Vous saurez ensuite quels sont les aliments à éviter pour réduire vos douleurs, ballonnements, gaz et autres inconforts.

Ne vous culpabilisez pas. Le stress n’est pas la source de tous vos maux si vous souffrez de colopathie fonctionnelle. Toutefois, c’est un facteur aggravant. Il est donc recommandé d’adopter des techniques de relaxation telle que la méditation, la cohérence cardiaque ou le yoga pour ne pas voir ses troubles empirer.

Enfin, n’ayez pas peur d’en parler. Une grande partie de la population souffre de cette maladie de plus en plus connue, vous n’êtes donc pas seul. N’hésitez pas à expliquer vos symptômes pour que votre entourage comprenne ce que vous vivez et vous accompagne comme il le peut, notamment lors des repas. Vous vous sentirez peut-être aussi libéré d’un poids !

Sources : 

Irritable Bowel Syndrome : Epidemiology, Pathophysiology, Diagnosis, and Treatment. Dean Nathanial Defrees et Justin Bailey, 2017

Irritable bowel syndrome, the microbiota and the gut-brain axis. Hans Raskov, Jakob Burcharth, Hans-Christian Pommergaard and Jacob Rosenberg, 2016

Pathophysiology of irritable bowel syndrome. Gerald J Holtmann, Alexander C Ford and Nicholas J Talley, 2016

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La diversité du microbiote intestinal : un indicateur clé de votre état de santé ?

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La diversité du microbiote intestinal : un indicateur clé de votre état de santé

Qu’est-ce que la diversité du microbiote ?

La diversité exprime le nombre d’espèces de bactéries présentes dans votre intestin. Ces espèces peuvent être actives ou non. Une diversité bactérienne importante est souvent associée au bon fonctionnement de l’organisme et aide à rester en bonne santé. La diversité du microbiote permet notamment d’améliorer le système immunitaire et d’éviter les agressions d’agents pathogènes.

Pourquoi tester la diversité de son microbiote ?

Une faible diversité du microbiote intestinal représente d’après Stanislav Dusko Ehrlich, Professeur émérite de microbiologie à l’INRA, une menace pour la santé : 

« Les études scientifiques récentes s’accordent sur une perte de la biodiversité du microbiome intestinal dans les pays industrialisés, menaçant également ceux qui sont en passe de le devenir.

Chez les individus en bonne santé, elle est associée au risque de développer des maladies chroniques graves, comme le diabète, les maladies hépatiques, cardiovasculaires et même certains types de cancer. » Mais également l’asthme, les allergies, les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, l’autisme et d’autres troubles mentaux

L’analyse du microbiote intestinal pour mettre en évidence sa diversité.

L’analyse du microbiote proposée par Nahibu met en évidence la perte de diversité, le premier pas indispensable pour la combattre, de préférence par une nutrition appropriée aux personnes à risque.

Elle pose ainsi la base pour contrecarrer ce fléau largement inconnu qui nous menace tous. L’analyse du microbiote intestinal proposée par Nahibu met en avant les points forts et les points faibles de chacun, afin d’agir positivement dessus grâce à des conseils alimentaires.

En adaptant son alimentation à la singularité de son microbiote et à ses besoins, on peut significativement améliorer certains troubles digestifs, réguler son poids, prévenir de certaines maladies et renforcer son système immunitaire

Prenez soin de votre microbiote avec Nahibu.

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