Partenariat entre Laboratoire Dynveo et Nahibu

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Laboratoire Dynveo, expert français d’une nutraceutique pure

À propos du Laboratoire Dynveo,

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Le microbiote intestinal joue-t-il un rôle dans le cancer colorectal ?

Le microbiote intestinal joue-t-il un rôle dans le cancer colorectal ?

Le microbiote intestinal joue-t-il un rôle dans le cancer colorectal ?

Dans cet article, vous allez en apprendre un peu plus sur le cancer colorectal, également appelé cancer du côlon, même s’il peut toucher le rectum. Nous vous expliquons tout sur les symptômes, les causes et l’alimentation à adopter pour se protéger le plus possible de cette maladie.

Qu’est-ce que le cancer colorectal ?

Le cancer colorectal, un problème de santé mondial, est une tumeur maligne touchant la muqueuse du côlon (60% des cas) ou du rectum, dernier segment du tube digestif reliant le côlon à l’anus (40% des cas). Dans 60 à 80 % des cas, ces cancers font suite à une tumeur bénigne, également appelée polype. Leur développement se fait généralement sur 10 à 40 ans par une séquence de mutations génétiques.

Le cancer colorectal est généralement un adénocarcinome, une tumeur maligne développée aux dépens d’un épithélium (tissu composé de cellules étroitement juxtaposées) glandulaire. Un adénome, quant à lui, est une tumeur de l’épithélium glandulaire qui est bégnine.

 

Quels en sont les symptômes ?

Les symptômes du cancer colorectal peuvent ressembler à ceux d’autres problèmes de santé, tels que la constipation. Si les signes suivants apparaissent, parlez-en à votre médecin :

 Des troubles du transit intestinal :

    • une constipation d’apparition récente ou qui s’aggrave, ou à l’inverse une diarrhée persistante

    • des nausées et vomissements

    • une sensation d’évacuation incomplète du rectum après être allé à la selle

    • l’impression que le rectum est plein

    • un besoin pressant d’aller à la selle

    • des selles plus étroites que d’habitude

    • des efforts d’expulsion des matières fécales douloureux et inefficaces.

 Du sang dans les selles :

    • présence de sang rouge ou foncé

    • selles anormalement noires.

 Des douleurs abdominales ou rectales.

 Des symptômes généraux, notamment :

    • perte de poids inexpliquée

    • anémie

    • grande fatigue

    • fièvre.

Cancer colorectal et le microbiote intestinal - Nahibu

 

Qui est touché par le cancer colorectal ?

Dans le monde, on comptait 1,8 million de nouveaux cas (environ 10% des nouveaux cas de cancer) et 881 000 décès en 2018. C’est un problème de santé global car il représente la troisième cause de mortalité par cancer dans le monde. Le taux de mortalité de ces cancers diminue dans les pays industrialisés grâce au dépistage précoce.

Dans ces pays, le risque de développer cette maladie au cours de sa vie est d’environ 5%, et celui de développer un adénome, des tumeurs bénignes qui peuvent se développer en cancer est de 20%. Lorsque la maladie est locale et détectée tôt, le taux de guérison est de 70 à 90%.

En France, le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent chez l’homme et le deuxième chez la femme. L’âge moyen au diagnostic est de 71 ans chez l’homme et de 75 ans chez la femme. En 2017, le nombre de cas était estimé à 45 000 en France.

 

Quelles en sont les causes ?

Des mutations génétiques sont à l’origine du développement des cancers. Bien que certaines formes aient un facteur génétique dans leur transmission, le mode de vie et le régime alimentaire jouent un rôle prépondérant sur leur développement.

Voici des facteurs modifiables qui favoriseraient le développement du cancer colorectal :

  • Un régime riche en viande rouge et charcuterie
  • Une alimentation pauvre en fibres
  • Une consommation trop importante et/ou trop fréquente d’alcool
  • Le surpoids et l’obésité
  • Le tabagisme
  • La sédentarité.

L’âge est un facteur non modifiable : le risque de développer ce cancer augmente chez tout le monde après 50 ans.

L’hérédité : le risque augmente si un des parents proches (parents, frères et sœurs ou enfants) a déjà eu ce cancer. 

Les personnes souffrant de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI)  sont également plus à risque.

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Le microbiote est-il impliqué dans le développement du cancer colorectal ?

Le côlon est un lieu susceptible de développer des tumeurs et c’est aussi où réside la plus grande partie du microbiote intestinal.

Plusieurs études ont montré que les communautés bactériennes présentes chez les personnes souffrant de cancer du côlon étaient différentes de celles de personnes saines, ce qui peut créer une dysbiose. Les bactéries associées à la muqueuse du côlon ainsi que les bactéries retrouvées dans les selles ont toutes les deux été étudiées dans ces études. De plus, la composition du microbiote chez le patient cancéreux est différent sur la tumeur et à côté de la tumeur (voir notre article pour tout connaître du microbiote intestinal).

Plusieurs études ont identifié des bactéries différentes mais il semblerait qu’il y ait un enrichissement global en espèces de Fusobacterium et de Campylobacter, associées avec la muqueuse tumorale, comparé à des tissus non tumoraux chez les mêmes patients. Un enrichissement en ces espèces a également été observé chez les patients cancéreux comparés à des patients sains.

L’étude des bactéries a permis d’en identifier plusieurs comme potentielles contributrices au développement du cancer colorectal. Streptococcus gallolyticus, dont l’ADN a été retrouvé dans 20-50% des tissus cancéreux, pourrait participer à la croissance tumorale chez certains individus. Mais elle pourrait également être une bactérie opportuniste qui ne contribue pas à son développement mais croît aisément dans l’environnement tumoral. Escherichia coli se retrouve en abondance plus élevée dans des tissus tumoraux et pourrait contribuer à la carcinogenèse du côlon. Fusobacterium nucleatum pourrait également participer à l’initiation de la maladie par sa modulation de l’inflammation.

Toutefois, plus qu’une bactérie individuelle responsable, il paraît plus probable que la communauté bactérienne entière ainsi que les composés qu’elle produit jouent un rôle dans la carcinogenèse (processus de formation du cancer).

Les graisses et les acides biliaires

Les régimes riches en graisses sont associés avec une plus forte incidence de cancer colorectal. Les régimes riches en graisses saturées (provenant principalement des produits animaux) augmentent la production d’acides biliaires. Or, les bactéries du microbiote intestinal participent au métabolisme des acides biliaires et pourraient donc contribuer au lien entre cancer et graisses saturées. En réponse à l’ingestion de graisses saturées, le foie produit des acides biliaires qu’on dit « conjugués ». Ils sont transformés (ou déconjugués) par les bactéries intestinales en acides biliaires secondaires : les acides lithocholique et désoxycholique. Or, ces deux composés sont élevés chez des patients souffrant de cancer du côlon et ils promeuvent l’inflammation.

De plus, la bactérie Bilophila wadsworthia est retrouvée en plus grande quantité chez les mangeurs de produits animaux (viande et produits laitiers). Elle est pro-inflammatoire et peut être détectée par l’analyse du microbiote intestinal Nahibu. Contrôler les taux de cette bactérie pourrait permettre de réduire l’inflammation du côlon qui joue un rôle dans les MICI (Maladies inflammatoires chroniques de l’intestin) et le cancer.

Toutefois, le métabolisme des acides biliaires par les micro-organismes pourrait également avoir des effets positifs. L’acide ursodésoxycholique semble avoir des effets bénéfiques chez l’Homme et l’animal. Il est même approuvé comme thérapie pour la cirrhose biliaire primaire. Certaines bactéries intestinales, notamment des souches de Clostridium, Ruminococcus, ou Eubacterium peuvent le produire à partir de l’acide chénodésoxycholique.

Les fibres et les acides gras à chaîne courte

Les bactéries intestinales peuvent produire des acides gras à chaîne courte (AGCC),  à partir des fibres végétales que nous ingérons. Ces fibres, non digérées par notre organisme, sont fermentées par notre flore intestinale. Elles sont présentes dans les fruits, légumes, légumineuses et les céréales complètes. Les AGCC produits ont un effet anti-inflammatoire et pourraient donc avoir un effet protecteur contre le cancer.

Les protéines

En revanche, un régime alimentaire riche en protéines peut conduire à la production de composés néfastes par le microbiote, comme les polyamines. Des taux élevés de ces molécules sont retrouvés dans certaines maladies, dont le cancer. Le stress oxydant qui résulte de la dégradation des polyamines serait à l’origine de sa toxicité. De plus, certaines bactéries pathogènes utilisent les polyamines pour augmenter leur virulence. 

Même si l’implication d’un régime riche en protéines sur le cancer du côlon reste sujette à débats, il vaut mieux éviter de consommer trop de protéines animales. En revanche, les fibres alimentaires contenues dans les fruits, légumes et légumineuses peuvent limiter la fermentation des protéines dans le côlon et auraient donc un effet protecteur.

L’alcool

Le produit de la dégradation de l’alcool, l’acétaldéhyde, est carcinogène et hautement toxique. Les bactéries du microbiote buccal auraient la capacité de former ce composé à partir de l’alcool, et il se pourrait que celles du microbiote intestinal aient cette même propriété. Il faut donc réduire sa consommation de boissons alcoolisées pour limiter la formation de ce composé fortement toxique.

Cancer colorectal et le microbiote - Nahibu

Que manger pour se protéger du cancer du côlon ?

Des recommandations peuvent être émises pour diminuer le risque de développer cette maladie. La nutrition joue un rôle protecteur important. Il faut limiter sa consommation de protéines, surtout animales (voir notre Top des alternatives à la viande). En revanche le poisson gras (thon, sardine, saumon, hareng…), grâce aux omega-3 qu’il contient, possèderait des propriétés anti-inflammatoires. Pourquoi ne pas introduire quelques repas végétariens dans vos menus de la semaine et privilégier le poisson à la viande ? Il est également bon de diminuer sa consommation de graisses comme le beurre, la crème, les produits transformés ou les plats en sauce. Privilégiez les bonnes graisses comme l’huile d’olive, l’huile de colza et l’huile de lin.

Il est primordial de limiter sa consommation d’alcool, voire de l’arrêter.

En revanche, la consommation de légumes, fruits, légumineuses et céréales complètes est à favoriser. Les fibres qu’ils contiennent ont un rôle protecteur et contribuent à la diversité du microbiome. Remplacez les farines raffinées par des farines complètes (pain complet, riz complet…). Mangez des légumes variés et de saison ; une assiette équilibrée doit contenir pour moitié de légumes (en savoir plus avec notre article sur l’alimentation saine et équilibrée). N’oubliez pas d’ajouter des herbes aromatiques telles que le thym, l’origan ou le basilic, pour enrichir vos plats en fibres, vitamines et minéraux.

Enfin, il est important de garder un poids sain. L’activité physique joue un rôle bénéfique sur la gestion du poids et exerce également un rôle protecteur contre le cancer. Il est donc nécessaire de l’intégrer à son quotidien : marche, vélo, natation, pilates, danse, musculation, sports collectifs… il existe une multitude de possibilités pour joindre l’utile à l’agréable !

 

Comment diagnostiquer le cancer colorectal ?

Comme mentionné ci-dessus, les patients souffrant de MICI sont plus sujets à développer un cancer du côlon. Ils doivent donc avoir un suivi régulier avec un gastro-entérologue et un dépistage adapté.

Les personnes ayant des parents souffrants ou ayant souffert d’un cancer du côlon doivent suivre un dépistage précoce. Parlez-en à votre médecin car il est primordial de ne pas omettre ces examens : détectée tôt, cette maladie a plus de chance de guérison grâce à un traitement adapté.

Gratuit pour toutes les personnes entre 50 et 74 ans à partir d’un simple prélèvement de selles, le dépistage permet de détecter un cancer débutant. Parlez-en à votre médecin traitant et ne négligez pas ce test qui permet de détecter de manière précoce, de démarrer un traitement rapidement, et donc d’augmenter les chances de survie.

Sources :

Microbes, Microbiota, and Colon Cancer. Cynthia L. Sears and Wendy S. Garrett. Cell Host & Microbe, 12 March 12, 2014.

The gut microbiota, bacterial metabolites and colorectal cancer. Petra Louis, Georgina L. Hold and Harry J. Flint. Nature Reviews Microbiology, 8 September 2014.

Microbiota: a key orchestrator of cancer therapy. Soumen Roy and Giorgio Trinchieri. Nature Reviews Cancer, 17 Mar 2017.

Global trends in colorectal cancer mortality: projections to the year 2035. Marzieh Araghi, Isabelle Soerjomataram, Mark Jenkins, James Brierley, Eva Morris, Freddie Bray and Melina Arnold. International Journal of Cancer: 144, 2992–3000, 2019.

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Que sont les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin ?

Que sont les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin ?

Dans cet article vous allez apprendre à reconnaitre les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin. Les MICI regroupent la rectocolite hémorragique et la maladie de Crohn. Vous allez découvrir les symptômes de ces troubles intestinaux chroniques, leurs causes potentielles et le rôle du microbiote dans leur développement.

Que sont les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin ?

Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) touchent 10 millions de personnes dans le monde, 3 millions en Europe, dont 250 000 en France. Chaque année 8 000 nouveaux cas sont diagnostiqués d’après l’Association François Aupetit (AFA) et cette tendance est à la hausse. Le pic de diagnostic se situe entre 15 et 35 ans. Les MICI sont particulièrement présentes dans les pays occidentaux et en Europe du Nord.

Le terme MICI regroupe la maladie de Crohn (MC) et la rectocolite hémorragique (RCH), aussi appelée colite ulcéreuse. Toutes deux sont caractérisées par une inflammation de la paroi d’une partie du tube digestif, due à une hyper activation du système immunitaire entérique. Elles sont donc considérées comme des maladies auto-immunes. Les facteurs génétiques, environnementaux et le déséquilibre de la flore intestinale font partie des causes identifiées engendrant le développement de ces maladies inflammatoires. Toutefois, l’origine exacte du développement de ces pathologies reste inconnue et aucun traitement curatif n’a encore été élaboré.

Maladie de Crohn et rectocolite hémorragique : quelles différences ?

Ces deux maladies touchent autant les hommes que les femmes avec un âge d’apparition plus commun dans la deuxième et quatrième décennie de vie. La MC peut affecter toutes les parties du tube digestif, de la bouche à l’anus tandis que la RCH peut toucher le rectum et le côlon (entièrement ou en partie), mais n’affecte jamais l’anus ou l’intestin grêle. Ces deux maladies évoluent par poussées : des phases de symptômes plus ou moins sévères alternent avec des phases de rémission sans symptômes.

personne allongée mal de ventre maladie inflammatoire chronique intestin Nahibu

Quels sont les symptômes des MICI ? 

Les symptômes de ces maladies sont variés et invalidants : douleurs au ventre souvent sévères, envie d’aller aux toilettes jusqu’à quinze fois par jour, de manière impérieuse et sans possibilité de se retenir. Les patients peuvent avoir des diarrhées, parfois avec du sang. Ces symptômes peuvent être accompagnés d’une fatigue extrême, un manque d’appétit, une perte de poids, etc. Des complications peuvent également affecter la région anale (fissures, fistules, abcès).

Les MICI peuvent être associées notamment à un rhumatisme articulaire touchant les articulations des membres (chevilles, genoux, poignets…) ou le rachis (spondylarthrite), des aphtes buccaux, des érythèmes noueux (boursoufflures de la taille d’une noix, dures, rouges et douloureuses, sur les jambes et les avant-bras), une uvéite (inflammation de la partie centrale des yeux) ou une inflammation des voies biliaires.

Les symptômes, notamment douleurs et diarrhées, compliquent la vie des patients : les réunions de travail, les sorties, l’utilisation des transports en commun, les cours et toute autre activité sociale deviennent difficiles à suivre. Ceci peut affecter l’équilibre psychologique des patients et engendrer un repli sur soi et un sentiment de solitude.

Comment diagnostiquer les MICI ? 

Les personnes présentant les symptômes des MICI doivent consulter un médecin qui étudiera les antécédents médicaux, l’utilisation d’anti-inflammatoires non stéroïdiens et d’antibiotiques, et pratiquera un examen. Il faut éliminer les causes infectieuses, par exemple lors d’un voyage à l’étranger. Suite à une consultation avec un gastro-entérologue, une coloscopie, un examen visuel du côlon par l’intermédiaire d’une sonde, montrant des altérations des villosités de l’intestin peut confirmer le diagnostic. Contrairement au syndrome du côlon irritable, la structure de l’intestin est endommagée chez les patients MICI. La coloscopie permet également de confirmer l’étendue des altérations.

Un bilan sanguin peut révéler une anémie et une thrombocytose (hausse du nombre de plaquettes circulantes), communes dans les cas de MICI. Une hypoalbuminémie et des carences en vitamines peuvent indiquer une malnutrition associée.

alimentation déséquilibrée Nahibu

Quelles sont les causes des MICI ? 

Les causes de ces maladies ne sont pas totalement identifiées. Des facteurs génétiques et environnementaux participent au processus d’inflammation. Même si ce ne sont pas des maladies héréditaires, les personnes ayant un parent, frère, sœur ou enfant souffrant de MICI a cinq fois plus de risque de développer cette maladie à son tour. Plus de 200 mutations génétiques sont liées au développement de ces pathologies.

Les facteurs environnementaux, notamment l’alimentation, semblent jouer un rôle important dans le développement des MICI. En effet un régime riche en graisses saturées et viande transformée est associé à un risque plus élevé tandis qu’un régime riche en fibres diminue le risque d’apparition des MICI. Les médicaments perturbant le microbiote intestinal (antibiotiques, statines etc.) peuvent aussi augmenter le risque de développer ces pathologies. La réponse immunitaire de l’hôte est impliquée dans le développement des MICI, ainsi que des perturbations de la barrière intestinale. Deux hypothèses principales pourraient expliquer, en partie du moins, l’apparition des MICI.

L’hypothèse hygiéniste 

Dans nos sociétés occidentales modernes, les enfants sont de moins en moins exposés aux microbes présents dans l’environnement. Ceci est dû à l’utilisation extensive de produits ménagers désinfectants et un mode de vie majoritairement urbain. Cette exposition insuffisante à divers microbes durant l’enfance pourrait empêcher le développement optimal des défenses immunitaires et du microbiote. En effet, un enfant exposé à des agents infectieux va renforcer son système immunitaire et disposera, à l’âge adulte, d’une meilleure réponse immunologique vis-à-vis de nouveaux antigènes. La théorie hygiéniste propose que la recrudescence des troubles immunologiques chez l’adulte, soit en partie causée par un manque d’exposition dans l’enfance à une grande variété de micro-organismes. Les MICI étant des maladies immunitaires, l’environnement aseptisé dans lequel nous vivons pourrait être lié à leur développement.

Alimentation et MICI 

Une alimentation pauvre en fibres réduit la production d’acides gras à courte chaîne (AGCC) et la présence de bactéries productrices d’AGCC. Or, les AGCC, principalement le butyrate, pourraient jouer un rôle-clé dans les MICI car ils modulent la réponse immunitaire. Les bactéries produisant les AGCC sont en quantité moindre chez les patients MICI et des taux plus faibles d’AGCC ont été retrouvés dans les selles d’enfants souffrant de MICI. Tout ceci semble indiquer qu’il y aurait un lien entre l’alimentation et le développement des MICI, par l’intermédiaire de l’action des AGCC.

Quels sont les aliments à éviter ? Les aliments transformés peuvent réduire la diversité du microbiote et affecter l’imperméabilité de la barrière intestinale, il est donc recommandé de les éviter pour préserver un bon équilibre intestinal. Il en est de même pour l’alcool, qui, consommé régulièrement diminue la biodiversité de vos intestins. Toutefois, on ne peut pas garantir qu’une alimentation pauvre en produits transformés ou en alcool préviendra l’apparition des MICI.

médicaments Nahibu

Quels sont les traitements pour les MICI ? 

Les traitements médicamenteux actuellement disponibles ne guérissent pas la maladie mais peuvent réduire l’intensité, la durée et la récurrence des poussées.

La chirurgie est parfois nécessaire pour certains patients. Vingt à trente pour cent des patients souffrant de rectocolite hémorragique ont recours à la chirurgie durant leur vie. Quant à la MC, la moitié des patients subissent une intervention chirurgicale dans les 10 ans suivant le diagnostic.

Les patients RCH ont un risque accru de développer un cancer du côlon, des coloscopies régulières sont donc nécessaires pour surveiller ce risque. La durée de vie des patients souffrant de RCH est similaire à celle d’individus sains depuis l’introduction des traitements aux corticostéroïdes. Les patients souffrant de MC ont un taux de mortalité légèrement plus élevé que la population saine (de 1,3 à 1,5 fois plus), dépendant de la surface affectée (intestin grêle, côlon ou les deux) et de la survenue de complications telles que le cancer colorectal, l’anémie et la malnutrition.

microbiote intestinal Nahibu

Quel est le rôle du microbiote dans les maladies immunes comme les MICI ?

La dysbiose, ou déséquilibre du microbiote intestinal, semble jouer un rôle dans les MICI. Une baisse de la diversité de la flore intestinale a été corrélée au développement de ces pathologies. On observe majoritairement une baisse de la population de Firmicutes et une augmentation des Proteobacteria et Bacteroidetes. Ceci peut diminuer la production d’AGCC et altérer la réponse immunitaire de l’hôte. On retrouve aussi une augmentation des bactéries qui se nourrissent de mucines, comme les Proteobacteries, ce qui affecte la barrière intestinale et la composition bactérienne globale.

La bactérie Faecalibacterium prausnitzii a un effet anti-inflammatoire grâce à sa production de butyrate à partir des aliments ingérés. Or, cette bactérie est en quantité plus faible chez les patients souffrant de la maladie de Crohn. Des taux réduits de cette bactérie ont également été observés chez les patients avec rectocolite hémorragique durant leur période de rémission, mais le retour à des taux normaux est associé avec la maintenance de la rémission.

La bactérie Escherichia coli adhérent et invasif (l’AIEC) est plus abondante chez les patients avec la MC. Elle adhère à la paroi intestinale et augmente la perméabilité de l’intestin, la composition du microbiote et induit une réponse inflammatoire.

Les bactéries dégradant le sulfate telles que les Desolfuvibrio sont plus nombreuses chez les patients MICI, ce qui augmente la production de sulfate d’hydrogène endommageant les cellules et induisant une inflammation intestinale.

Toutes ces données tendent à prouver un rôle de la composition du microbiote intestinal dans le développement des MICI.

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Les probiotiques peuvent-ils guérir les MICI ? 

Certains probiotiques se sont montrés efficaces dans les cas de RCH. E. coli Nissle 1917 par exemple a montré la même efficacité qu’un traitement médicamenteux à base de salicylate pour maintenir la phase de rémission. Quant au VSL#3, un mélange de quatre souches de Lactobacilles, il est celui qui a le plus d’effets bénéfiques chez les patients atteints de rectocolite hémorragique, induisant et maintenant une rémission chez des patients avec une forme légère à modérée. Une autre souche, Lactobacillus GG a montré une meilleure efficacité que le traitement avec la mesalazine pour maintenir la rémission. Pour la MC en revanche, les probiotiques n’ont pas prouvé d’efficacité.

Conclusion : vivre avec une MICI

Pour vivre sainement et prendre soin de votre intestin et de ses microbes, nous vous conseillons de consommer des fruits, légumes et légumineuses riches en fibres et de varier ces sources de fibres. Cela permettra d’optimiser votre production d’AGCC et de favoriser la colonisation du tube digestif par des bactéries produisant les AGCC. Des perturbations du microbiote sont présentes chez les patients atteints de MICI et la dysbiose, ou déséquilibre du microbiote, jouerait un rôle important dans les processus d’inflammation associés. Toutefois, d’autres facteurs participent au développement de ces maladies.

Si vous êtes atteint de MICI, vous devrez faire l’objet d’un suivi médical régulier pour contrôler l’évolution de vos symptômes. Les MICI sont des maladies de longue durée sans traitement curatif qui nécessitent une prise en charge globale et souvent pluridisciplinaire. Elles impactent fortement la qualité de vie et le médecin doit prendre tous les aspects de ces pathologies en considération pour accompagner les patients.

Comment améliorer votre qualité de vie si vous souffrez de MICI ? La consommation de tabac étant liée à la sévérité des symptômes, vous devez impérativement l’arrêter si vous êtes fumeur. De plus, le tabac a un effet délétère dans de nombreuses autres maladies telles que le cancer, les maladies cardio-vasculaires et respiratoires.

Le stress pouvant aggraver les symptômes, essayez de réduire votre stress à l’aide de techniques de relaxation telles que la méditation, la sophrologie ou le yoga. Cela vous permettrait peut-être de réduire vos douleurs.

Enfin, une activité physique adaptée à la sévérité de vos poussées peut aussi soulager vos symptômes et vous permettre d’améliorer votre bien-être général.

Que pouvez-vous manger si vous souffrez de MICI ? Référez-vous à votre gastro-entérologue qui pourra recommander un régime spécifique, notamment lors des poussées. Soyez également à l’écoute de votre corps. Si vous pensez qu’un aliment aggrave vos symptômes, évincez-le de votre alimentation pour voir si cela vous soulage.

Pour conclure, de plus en plus d’études pointent vers un rôle-clé du microbiote intestinal dans ces maladies et la modulation de la flore intestinale pourra certainement dans les années à venir offrir des possibilités de traitement, ne serait-ce que pour soulager les symptômes ou écourter les phases de poussées. Une dysbiose est retrouvée chez les patients MICI, mais également dans d’autres maladies. Analyser la composition de sa flore intestinale permet de détecter une dysbiose, ou déséquilibre bactérien, et de connaître les bactéries présentes dans son intestin. Si un déséquilibre, ou dysbiose, est présent, cela indique qu’il est temps de chouchouter ses microbes intestinaux grâce à une alimentation adaptée et un mode de vie plus sain pour améliorer son bien-être !

Sources :

Microbiote intestinal et développement des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin Oumaira Rahmouni, Laurent Dubuquoy, Pierre Desreumaux, Christel Neut, 2016 : https://www.medecinesciences.org/en/articles/medsci/pdf/2016/11/medsci20163211p968.pdf

http://www.observatoire-crohn-rch.fr/les-mici-cest-quoi/

Ameli.fr

Gut microbiome structure and metabolic activity in inflammatory bowel disease. Eric A. Franzosa et al. 2019, Nature Microbiology.

Gut microbiota in the pathogenesis of inflammatory bowel disease. Atsushi Nishida, Ryo Inoue, Osamu Inatomi, Shigeki Bamba, Yuji Naito et Akira Andoh. 2018, Clinical Journal of Gastroenterology.

Microbiota-derived butyrate regulates intestinal inflammation: Focus on inflammatory bowel disease

Mafalda R. Couto, Pedro Gonçalves, Fernando Magro, Fatima Martel, 2020, Pharmacological Research.

Inflammatory Bowel Disease : Presentation and Diagnosis. Sean Flynn et Samuel Eisenstein. 2019, Surgical Clinics of North America.

An Update on Inflammatory Bowel Disease. Tomoko Sairenji, Kimberly L. Collins et David V. Evans. 2017, Primary Care : Clinics in Office Practice.

Role of antibiotics for treatment of inflammatory bowel disease. Nitzan O, Elias M, Peretz A, et al. 2016, World J Gastroenterol.

Enteric Salmonella or Campylobacter infections and the risk of inflammatory bowel disease. Jess T, Simonsen J, Nielsen NM, et al. 2011, Gut.

Acute gastroenteritis is followed by an increased risk of inflammatory bowel disease. Rodríguez LAG, Ruigómez A, Panés J. 2006, Gastroenterology.

Environmental risk factors for inflammatory bowel disease. Molodecky NA, Kaplan GG. 2010, Gastroenterol Hepatol.

Preclinical disease and preventive strategies in IBD: perspectives, challenges and opportunities. Torres J, Burisch J, Riddle M, et al. 2016, Gut.

The opportunistic pathogen Listeria monocytogenes: pathogenicity and interaction with the mucosal immune system. Schuppler M, Loessner MJ. 2010, Int J Inflam.

Intestinal microbes in inflammatory bowel diseases. Sartor RB, Mazmanian SK. 2012, Am J Gastroenterol.

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Grâce à cet article, vous allez comprendre ce qu’est le syndrome du côlon irritable, ou colopathie fonctionnelle. Découvrez les symptômes de l’intestin irritable ainsi que le rôle du microbiote dans ceux-ci : vous allez apprendre comment faire le diagnostic de la dysbiose intestinale en cas d’intestin irritable. Nous allons également vous expliquer ce qu’est le régime sans FODMAP et quelle alimentation réduit les symptômes de ce syndrome.  

Qu’est-ce que le syndrome du colon irritable ou colopathie fonctionnelle ?

Le syndrome du colon irritable (SCI), aussi appelé colopathie fonctionnelle ou syndrome de l’intestin irritable, affecte 10 à 15 % de la population mondiale, pour deux tiers des femmes. C’est une maladie multifactorielle qui impliques des facteurs génétiques et environnementaux (stress, alimentation, âge, origine géographique, traitement antibiotique, infections etc.). Cette maladie est la principale cause de consultations en gastro-entérologie, représentant jusqu’à la moitié de celles-ci !

Syndrome de l'intestin irritable et test du microbiote intestinal Nahibu.

Quels sont les symptômes du syndrome du colon irritable ?

Le syndrome du côlon irritable se caractérise notamment par des douleurs abdominales chroniques, des ballonnements et des perturbations du transit souvent associés à de la fatigue, de l’anxiété ou une dépression (jusqu’à 75% des patients), des nausées, des maux de tête et des troubles du sommeil. Cette maladie est dite bégnine car elle n’évolue pas en cancer (ex : cancer colorectal). Elle est également appelée colopathie fonctionnelle, car elle n’engendre pas de modification structurelle de l’intestin.

 

Le diagnostic du colon irritable est-il compliqué ?

Pour diagnostiquer leur syndrome du côlon irritable, les patients doivent parfois surmonter un parcours du combattant. Le diagnostic est souvent long (de plusieurs mois à plusieurs années), les symptômes pouvant être associés à d’autres maladies telles que les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin ou l’allergie au gluten.

Les patients entendent souvent dire que le stress est la source de leurs maux. Cette incompréhension ainsi que la vaste palette de symptômes impactent la qualité de vie, l’équilibre mental et social. En effet, les douleurs et l’inconfort poussent les patients à refuser les invitations à dîner et à manger seul pour éviter les questions de leur entourage. Ils peuvent ressentir de la culpabilité, se sentant responsables de leurs troubles à cause du stress. De plus, les troubles intestinaux sont un sujet tabou qu’on ose rarement aborder avec ses proches.

Le diagnostic de cette maladie se base sur les critères de Rome. Le patient doit avoir ressenti des douleurs abdominales récurrentes au moins une fois par semaine pendant au moins les trois mois précédents, avec l’apparition des symptômes plus de six mois auparavant. Cette douleur doit être associée avec des troubles du transit. En effet, la colopathie fonctionnelle peut être associée à une constipation ou une diarrhée.

Il est à noter que les femmes souffrent plus souvent de SCI associé à une constipation que les hommes. Ces signes pouvant être observés dans d’autres maladies, le praticien doit procéder par élimination grâce à son interrogatoire et à des examens complémentaires.

Les causes des douleurs abdominales sont des troubles de la motilité (progression des selles dans l’intestin), une hypersensitivité intestinale, une activation immunitaire, un déséquilibre du microbiote intestinal et des perturbations de la barrière intestinale.

A l’heure actuelle, on ne peut pas guérir le SCI. Les traitements médicamenteux ou probiotiques disponibles peuvent soulager certains symptômes mais ne soignent pas la maladie.

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Le microbiote est-il la cause de l’intestin irritable ?

Le microbiote intestinal, l’ensemble des micro-organismes colonisant l’intestin, joue un rôle majeur dans la perpétuation des symptômes. L’axe intestin-cerveau est un système bidirectionnel qui intègre le cerveau et les fonctions gastro-intestinales comme la motilité, l’appétit et le maintien du poids, et dans lequel la flore intestinale a un rôle-clé. De plus, la perte de l’équilibre du microbiote, appelé dysbiose, aurait un rôle initiateur dans le SCI et participerait aux symptômes. Cette dysbiose est caractérisée par une augmentation des espèces pathogènes et une diminution des lactobacilles et bifidobactéries.

Elle entraîne une réponse immunitaire et une inflammation à bas bruit, c’est pourquoi on pense désormais que le syndrome du colon irritable est une maladie du microbiote et de l’axe intestin-cerveau. Une perte de diversité bactérienne a été mesurée dans plus de 70 % des cas. Ces anomalies du microbiote et les conséquences sur l’axe intestin-cerveau entraînent des changements dans la motilité et les sécrétions intestinales, contribuant à l’hypersensibilité viscérale et aux altérations des systèmes entéro-endocrine (production d’hormones) et immunitaire.

Le SCI survient fréquemment à la suite d’une infection intestinale, ou gastroentérite, sévère qui a réduit la diversité de la flore intestinale et avec laquelle on observe souvent un SIBO (colonisation bactérienne chronique de l’intestin grêle). Les traitements antibiotiques et le stress sont également des facteurs de risques, ainsi que les susceptibilités génétiques.

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Le colon irritable est-il une maladie inflammatoire ?

Une hausse de 15 à 50 % de la perméabilité intestinale a été mesurée chez les patients. Cette hyperperméabilité permet au microbiote de causer une inflammation et pourrait jouer sur le système nerveux central en augmentant le niveau de cytokines (molécules inflammatoires) s’infiltrant dans la circulation. L’inflammation à bas bruit ainsi créée provoque une hypersensibilité viscérale à la douleur, des dysfonctions neuro-musculaires et des troubles du transit dans les cas de côlon irritable.

L’infiltration de cellules immunitaires à proximité des neurones viscéraux observée chez certains patients est associée aux ballonnements, à la douleur et à la sévérité des symptômes.

Le stress, quant à lui, est un facteur aggravant du SCI car il provoque une activation du système immunitaire.

Syndrome de l'intestin irritable et test du microbiote intestinal nahibu

Que manger en cas de colon irritable ?

Le côlon irritable est plus fréquent dans les sociétés occidentales, ce qui suggère un rôle de l’alimentation dans le SCI, car on sait qu’un régime occidental (riche en sucres rapides, graisses saturées et aliments transformés) provoque le développement d’un microbiote pro-inflammatoire.

De plus, jusqu’à 89 % des patients voient leurs symptômes déclenchés par les repas et l’ingestion d’aliments spécifiques. C’est dans ce contexte qu’ont débuté les recherches autour des FODMAP, les oligosaccharides, disaccharides et monosaccharides et polyols fermentescibles. Ces sucres sont très peu digérés par notre organisme mais rapidement fermentés par nos bactéries intestinales.

Syndrome de l'intestin irritable et test du microbiote intestinal fodmap nahibu

Pourquoi les FODMAP sont-ils mauvais chez les patients SCI ?

Les composés produits en majorité lors de la fermentation des FODMAP sont les acides gras à chaîne courte (AGCC), bénéfiques pour la santé. Or, chez les patients SCI, certains des microbes produisant les AGCC sont altérés et la consommation de FODMAP augmente le volume des gaz et les douleurs abdominales. Les patients ayant une sensibilité viscérale accrue, les ballonnements et gaz sont encore plus douloureux. Doit-on arrêter de manger des FODMAP pour autant ? Non, chez les personnes ne souffrant pas de colopathie fonctionnelle, les FODMAP ne posent aucun problème et peuvent être consommés sans restriction.

Une baisse de la sévérité de symptômes (ballonnements, diarrhée et douleurs) et une amélioration de la qualité de vie sont observées chez environ 70 % des patients suivant un régime à teneur réduite en FODMAP. Ces composés sont présents dans une large variété d’aliments (Une photo[Shido*]) tels que certains fruits et légumes, céréales, les produits laitiers et les aliments transformés, il est donc difficile de les éliminer de son alimentation. De plus, un régime pauvre en FODMAP ne doit pas être maintenu plus de quelques mois. La mise en place d’un tel régime doit être suivi par un diététicien au risque d’être inefficace, d’entraîner une perte de poids, des carences ou des déséquilibres.

Il faut noter qu’une étude a montré que l’amélioration des douleurs par un régime pauvre en FODMAP n’était pas accompagnée par une amélioration de la constipation ou de la diarrhée.

 

Qu’est-ce que le régime sans FODMAP ?

Pour soulager les symptômes et identifier les sucres et aliments auxquels les patients sont intolérants, ils peuvent suivre un régime pauvre en FODMAP pendant 4 à 8 semaines ; c’est la phase d’éviction qui a pour but de reposer l’intestin. Suite à cette phase, les aliments contenant des FODMAP (voir nos recettes pauvres en FODMAP) vont être réintroduits un à un quotidiennement pour en tester la tolérance. C’est ainsi que les malades peuvent identifier les aliments qui leur causent des symptômes et qu’ils doivent donc éviter. À l’inverse, les aliments ne provoquant pas de symptômes peuvent être conservés dans le régime du patient.

Syndrome de l'intestin irritable et test du microbiote intestinal

Recettes pour le régime du syndrome du côlon irritable

Pour soulager les douleurs, ballonnements et autres symptômes du syndrome du côlon irritable, de nombreux patients se tournent vers le régime sans FODMAP. Chez Nahibu, nous proposons des recettes pauvres en FODMAP pour vous accompagner durant la phase d’exclusion. La mention « pauvre en FODMAP » est indiquée dans le texte de la recette. Pour vous aider dans votre cuisine, voici également une liste d’alternatives aux aliments riches en FODMAP. Remplacez les aliments riches en FODMAP par des alternatives qui en contiennent peu ou pas.

Alternative pauvre en FODMAP

Peut-on traiter le SCI avec des probiotiques ?

Les probiotiques sont des micro-organismes vivants qui, administrés en quantité adéquate, ont un effet positif sur l’hôte. En savoir plus sur les probiotiques et les prébiotiques. La combinaison de lactobacilles et bifidobactéries permet de restaurer l’intégrité de la barrière intestinale. Il est désormais accepté qu’une prise régulière de certains probiotiques soulage les symptômes du côlon irritable.

Des études ont montré que chez les patients SCI avec constipation, les troubles du transit et la distension abdominale sont améliorés après un mois de prise de Bifidobacterium lactis. Après deux mois de prise de Bifidobacterium infantis, la production de certaines molécules inflammatoires est normalisée et les symptômes se trouvent améliorés.

Comment bien vivre avec le syndrome de l’intestin irritable ?

Le syndrome du côlon irritable est une maladie multifactorielle difficile à diagnostiquer qui laisse souvent les patients en errance médicale et en souffrance pendant plusieurs années. En plus des symptômes physiques, on observe des conséquences psychologiques chez les malades.

Tout d’abord, écoutez votre corps : souffrir de douleurs chroniques ou de distension abdominale pendant plusieurs mois, voire années, n’est pas normal. Que faire si vous ressentez ces symptômes et pensez souffrir du SCI ? Consultez un médecin qui pourra vous écouter et vous orienter vers un spécialiste si besoin.

L’analyse de la flore intestinale pour détecter votre dysbiose.

Vous pouvez effectuer une analyse du microbiote intestinal pour détecter une dysbiose, ou déséquilibre de la flore intestinale. En effet, le microbiote joue un rôle majeur dans la colopathie fonctionnelle.

Une fois le diagnostic confirmé par un médecin, la question qui se posera à vous est « que manger en cas de colon irritable ? ». Si vous souhaitez tester votre tolérance à certains FODMAP, vous pouvez les exclure pendant plusieurs semaines, avec l’aide d’un diététicien, pour voir si cela soulage vos symptômes. Puis réintroduisez un à un les aliments évincés pour tester votre tolérance. Faites-vous accompagner par un diététicien qui saura vous motiver et s’assurer que vous ne souffrez pas de carences. Vous saurez ensuite quels sont les aliments à éviter pour réduire vos douleurs, ballonnements, gaz et autres inconforts.

Ne vous culpabilisez pas. Le stress n’est pas la source de tous vos maux si vous souffrez de colopathie fonctionnelle. Toutefois, c’est un facteur aggravant. Il est donc recommandé d’adopter des techniques de relaxation telle que la méditation, la cohérence cardiaque ou le yoga pour ne pas voir ses troubles empirer.

Enfin, n’ayez pas peur d’en parler. Une grande partie de la population souffre de cette maladie de plus en plus connue, vous n’êtes donc pas seul. N’hésitez pas à expliquer vos symptômes pour que votre entourage comprenne ce que vous vivez et vous accompagne comme il le peut, notamment lors des repas. Vous vous sentirez peut-être aussi libéré d’un poids !

Sources : 

Irritable Bowel Syndrome : Epidemiology, Pathophysiology, Diagnosis, and Treatment. Dean Nathanial Defrees et Justin Bailey, 2017

Irritable bowel syndrome, the microbiota and the gut-brain axis. Hans Raskov, Jakob Burcharth, Hans-Christian Pommergaard and Jacob Rosenberg, 2016

Pathophysiology of irritable bowel syndrome. Gerald J Holtmann, Alexander C Ford and Nicholas J Talley, 2016

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Partenariat entre Laboratoire Dynveo et Nahibu

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Le microbiote peut – il être la cause de la constipation ?

Le microbiote peut – il être la cause de la constipation ?

Le microbiote peut-il être la cause de la constipation ?

La constipation fait partie des troubles les plus répandus dans la population. Dans cet article, vous allez comprendre sa cause et comment la soulager grâce à des astuces simples. Le ralentissement du temps de transit influence les bactéries du microbiote intestinal et vice-versa ! Vous allez apprendre comment en lisant cet article. Enfin, la constipation n’est pas sans incidence sur la santé, il faut donc tout faire pour la prévenir.

Quels sont les symptômes de la constipation ?

Le temps de transit normal, même s’il est variable, se situe entre 30 et 40 heures. On parle de constipation lorsque les matières fécales ne progressent pas suffisamment rapidement dans le côlon, ce qui se traduit par des selles trop peu fréquentes ou trop dures, responsables de difficultés de défécation.

Chez l’adulte, une constipation peut être évoquée lorsque :

  • le rythme habituel d’émission des selles est perturbé devenant anormalement lent
  • les selles changent de consistance devenant plus dures. Il devient difficile, voire douloureux, d’aller aux toilettes. Les selles peuvent également être peu abondantes et leur expulsion semble incomplète.

On observe souvent un inconfort, voire des crampes et des ballonnements abdominaux associés à la constipation. On observe souvent un ventre gonflé chez les personnes.

Ce trouble peut être occasionnel ou chronique (plus de six mois). Alors, au bout de combien de jours sans aller à la selle doit-on s’inquiéter ? A moins de trois fois par semaine, on parle de constipation.

Quel est le mécanisme de la constipation ?

Après un repas, les aliments ingérés traversent l’estomac et l’intestin grêle puis atteignent le côlon. L’intestin grêle et le côlon font avancer les aliments en se contractant ; ce phénomène est appelé motilité intestinale. Durant la digestion, le microbiote présent dans le côlon et l’intestin grêle dans une moindre mesure dégradent ces aliments et provoque une fermentation naturelle et la production de gaz.

En cas de constipation, les résidus alimentaires ne progressent pas assez rapidement vers le rectum et stagnent dans le côlon. L’eau qu’ils contiennent est absorbée, ce qui fait que les selles deviennent dures. Elles peuvent alors s’accumuler et sont difficiles à évacuer.

Lien entre le microbiote intestinal et la constipation.

Quelles sont les causes de la constipation ?

La constipation a de nombreuses causes et est bien souvent multifactorielle. Chez la plupart des gens, une constipation passagère peut être provoquée par un changement dans les habitudes quotidiennes : voyage, stress, immobilisation etc. Certaines personnes se retiennent d’aller aux toilettes car ils n’osent pas (s’ils sont au travail ou invités chez des amis par exemple) ou souffrent de pathologies rendant la défécation douloureuse telles que les hémorroïdes ou les fissures anales.

Le mode de vie peut aussi fortement influencer la vitesse du transit intestinal. Une alimentation pauvre en fibres et une mauvaise hydratation sont souvent sources de constipation, tout comme le manque d’activité physique et la sédentarité. Certains médicaments peuvent également causer une constipation (antitussifs, antidouleurs, antidépresseurs ou médicaments contre l’acidité gastrique). Les femmes sont plus sujettes à un ralentissement du transit ; certaines périodes du cycle menstruel peuvent y être propices, ainsi que la grossesse et la ménopause.

Plus on vieillit, plus on est sensible à la constipation. Ainsi des personnes ayant eu un transit normal toute leur vie peuvent devenir constipées en vieillissant.

Un faible apport calorique peut aussi causer une constipation, par exemple chez les personnes souffrant d’anorexie mentale.

La constipation chronique est également présente dans certaines formes de colopathie fonctionnelle, aussi appelé syndrome du côlon irritable. Dans ce cas, elle est associée à des douleurs abdominales et des ballonnements.

Enfin, beaucoup plus rarement, un transit ralenti peut être due à une maladie du côlon ou du rectum (diverticulose, cancer colorectal, etc.) ou d’autres pathologies telles que le diabète, l’hypothyroïdie, la maladie de Parkinson parmi d’autres.

La constipation est un trouble qui affecte une part importante de la population : environ 10-30 % dans les pays occidentaux, dont 2/3 de femmes.  Elle peut causer des douleurs, ballonnements et de nombreux désagréments.

Comment soigner la constipation ?

La moitié des patients constipés est insatisfaite des traitements actuellement disponibles comme les laxatifs, les suppléments de fibres et les médicaments sous ordonnance. Les laxatifs causent une accoutumance du système digestif et ne doivent donc pas être utilisés régulièrement.

Alors, que faire en cas de constipation ? Bien souvent, elle peut être soulagée grâce à des mesures diététiques et d’hygiène de vie faciles à mettre en place. Toutefois, il n’y a pas de remède immédiat mais un changement d’habitudes est conseillé. On recommande vivement de boire plus d’eau (1-1,5 litre par jour) pour hydrater les selles. L’alimentation joue également un rôle sur ce trouble, c’est pourquoi on recommande de manger plus de fibres (présentes dans les fruits et légumes, les légumineuses ou les céréales complètes). Des conseils alimentaires pour améliorer votre digestion sont disponibles avec Shido, l’outil de recommandation nutritionnelle personnalisée basé sur votre analyse du microbiote Nahibu.

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Enfin, pratiquer une activité physique quotidienne, comme 30 minutes de marche rapide par exemple, peut enrayer la constipation.

De plus, il faut aller aux toilettes dès que le besoin se fait ressentir. Quand les selles parviennent jusqu’au rectum, on ressent le besoin de les évacuer. Si on se retient, les selles vont se déshydrater encore plus et devenir plus difficiles à évacuer quand on décide d’aller aux toilettes. Si on se retient régulièrement, on risque même de se désensibiliser du signal d’envie de déféquer envoyé quand les selles atteignent le rectum.

Toutes ces recommandations sont valables également quand on veut prévenir la constipation.

Lien entre douleur à l'estomac et microbiote intestinal.

Le microbiote peut-il causer la constipation ?

Dans les cas de constipation « fonctionnelle », c’est-à-dire non-associée à un syndrome de l’intestin irritable, il n’y a actuellement pas de consensus sur l’implication du microbiote. Récemment, certaines études ont révélé la présence d’une dysbiose, un déséquilibre du microbiote intestinal, chez les sujets atteints de constipation. Cette dysbiose peut être détectée grâce à une analyse du microbiote, un outil fiable et utile pour mesurer l’état de son microbiote.

Dans les échantillons de selles, l’abondance d’Actinobactéries, Bacteroides, Lactococcus et Roseburia sont corrélées avec des temps de transit plus courts, tandis que l’abondance des Faecalibacterium est directement corrélé avec un temps de transit ralenti. Toutefois, il est difficile de dire si la dysbiose est la cause ou la conséquence de la constipation.

La production d’acides gras à chaîne courte à la suite de l’assimilation des fibres indigestibles par le microbiote serait également perturbée chez les personnes constipées.

Malgré les preuves grandissantes, il n’existe actuellement pas de consensus sur le rôle du microbiote intestinal chez les personnes constipées ne souffrant pas du syndrome de l’intestin irritable.

Toutefois, des scientifiques ont prouvé que le microbiote joue un rôle important dans la motilité intestinale (les mouvements involontaires de l’intestin permettant de faire progresser les résidus alimentaires et les selles dans l’intestin). Pour ce faire, ils ont comparé des souris sans microbiote intestinal et des souris normales et ont découvert que chez les souris sans microbiote, la vidange gastrique et le temps de transit étaient augmentés.

 Enfin, le microbiote intestinal joue un rôle dans la constipation chronique associé au syndrome de l’intestin irritable (SII-C).

Microbiote et constipation associée au syndrome de l’intestin irritable.

De nombreuses études se sont intéressées aux patients avec SII-C et ont montré des changements dans la composition du microbiote intestinal. Une augmentation des espèces de Veillonella a été observée chez ces personnes comparées aux individus sains. Elles avaient également une abondance plus élevée de Firmicutes, notamment des espèces de Clostridium.

Plusieurs études ont également montré une augmentation en Enterobacteriaceae et des niveaux plus bas de Bifidobacteria et Lactobacillus.

Des études ont également trouvé plus de Bacteroidetes dans la muqueuse des patients SII-C, ce qui pourrait supprimer la motilité intestinale.

 

Quelle nourriture pour la constipation ?

Pour éviter d’être constipé, il faut manger plus de fibres, qui vont augmenter le volume des selles en retenant l’eau dans l’intestin. Les recommandations actuelles sont d’en consommer au minimum 30 g par jour, alors que nous n’en consommons que 6 à 20 g en moyenne.

 

Comment augmenter son apport en fibres ? 

Faites le plein de légumes et fruits à chaque repas, et remplacez les féculents par leur équivalent avec des céréales complètes. Pain complet, pâtes et riz complets sont disponibles en grandes surfaces ou dans les petites épiceries. Évitez les produits raffinés tels que le pain de mie blanc. N’oubliez pas les légumineuses comme les pois-chiches, les lentilles et les haricots blancs ou rouges. Une alimentation peu transformée peut-être un atout pour éviter ou soulager la constipation car les plats tout prêts sont souvent pauvres en fibres.

Une astuce consiste à saupoudrer ses plats de son d’avoine : salade, riz, même dans un hamburger maison, vous pouvez en glisser une ou deux cuillères à café partout, pour augmenter vos apports en fibres sans vous en rendre compte !

Si vous avez une alimentation très pauvre en fibres, vous pouvez augmenter vos apports progressivement pour que votre intestin s’habitue petit à petit. Enfin, veillez également à boire environ 1,5 litres d’eau par jour.

Probiotiques, prébiotiques et constipation.

Les prébiotiques sont des fibres indigestibles qui favorisent la croissance des probiotiques (micro-organismes) présents naturellement dans notre intestin. L’utilisation de pré- et probiotiques a été testée dans plusieurs études pour traiter la constipation.

De nombreuses souches de Lactobacilles et Bifidobactéries sont utilisées en tant que probiotiques. Des souches telles que Bifidobacterium lactis, Streptococcus thermophilus et Lactobacillus plantarum ont montré une réelle efficacité contre la constipation en améliorant la fréquence et consistance des selles chez les patients SII-C. Des résultats contradictoires ont été reportés pour Lactobacillus casei Shirota. Chez les enfants, L. casei rhamnosus Lcr35 a montré un effet positif. Des symbiotiques (association de prébiotiques et probiotiques) ont également des effets bénéfiques.
En savoir plus sur les probiotiques et les prébiotiques.

Même si de plus en plus d’études cliniques sont menées, la plupart des études portent sur des modèles animaux et non pas sur des humains. Il faut donc patienter un peu pour confirmer les effets des probiotiques sur les humains et déterminer les doses, les souches, les durées de traitement ainsi que leurs mécanismes d’action.

Conclusion :

Pour prévenir ou guérir la constipation, rien de mieux qu’adopter une hygiène de vie saine : consommer des aliments riches en fibres, pratiquer une activité physique régulière, bien s’hydrater et écouter son corps ; si vous ressentez l’envie d’aller aux toilettes, allez-y !

Vous pouvez aussi découvrir l’état de votre microbiote et détecter une potentielle dysbiose grâce à l’analyse de votre flore intestinale Nahibu. Les résultats de l’analyse vous permettront de connaître l’état d’équilibre de votre flore ainsi que son potentiel fonctionnel.

Sources : 

Ameli.fr

Systematic review of randomised controlled trials: Probiotics for functional constipation. Anna Chmielewska et Hania Szajewska.

The effect of probiotics on functional constipation in adults: a systematic review and meta-analysis of randomized controlled trials. Eirini Dimidi, Stephanos Christodoulides, Konstantinos C Fragkos, S Mark Scott, et Kevin Whelan.

Gut Microbiota and Chronic Constipation: A Review and Update. Toshifumi Ohkusa, Shigeo Koido, Yuriko Nishikawa and Nobuhiro Sato.

Mechanisms of Action of Probiotics and the Gastrointestinal Microbiota on Gut Motility and Constipation. Eirini Dimidi, Stephanos Christodoulides, S Mark Scott, and Kevin Whelan.

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Partenariat entre Laboratoire Dynveo et Nahibu

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Un microbiote déséquilibré est-il la cause de l’obésité ?

Un microbiote déséquilibré est-il la cause de l’obésité ?

Un microbiote déséquilibré est-il la cause de l’obésité ?

Quelle est l’importance de l’obésité dans le monde ?

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), en 2016, 1,9 milliard d’êtres humains étaient en surpoids et plus de 2,8 millions de personnes décèdent chaque année du fait de leur surpoids ou de leur obésité. Après avoir touché les pays à revenu élevé, ce qu’on appelle « l’épidémie d’obésité » affecte désormais aussi les pays à faible ou moyen revenu.

L’Indice de Masse Corporelle (IMC), indicateur de corpulence, est la mesure la plus communément utilisée pour définir l’obésité et le surpoids. Il est calculé en divisant le poids en kg par le carré de la taille en m. Entre 25 et 30, on est en surpoids ; au-delà de 30, on parle d’obésité. L’excès de masse grasse induit de nombreux risques pour la santé, d’autant plus si cette graisse est abdominale.

Il existe différents degrés d’obésité selon lesquels les risques pour la santé s’aggravent. De nombreuses maladies chroniques telles que le diabète de type 2, les maladies cardio-vasculaires et le cancer ont pour facteur de risque le surpoids et l’obésité. C’est pourquoi le maintien d’un poids sain (IMC entre 18,5 et 25) est un enjeu majeur de santé publique.

Malgré les actions de prévention et les solutions thérapeutiques existantes (régime, chirurgie, prise en charge psychologique…), l’obésité ne cesse de gagner du terrain depuis plusieurs décennies, les chiffres ayant presque triplé dans le monde depuis 1975. C’est une maladie complexe dont la cause se trouve parfois ailleurs que dans les comportements alimentaires.

Un déséquilibre du microbiote intestinal chez les personnes obèses.

Toujours selon l’OMS, 41 millions d’enfants de moins de 5 ans étaient en surpoids ou obèses en 2016. On dit qu’un microbiote « obésogène » se met en place dès la naissance. Le microbiote intestinal est l’ensemble des micro-organismes présents dans l’intestin, participant à la digestion et à notre santé en général. Quel est donc le rôle du microbiote dans l’obésité ?

D’après de nombreuses études scientifiques, il existe aujourd’hui un lien évident entre microbiote et prise de poids. En effet, la flore intestinale d’une personne obèse est significativement différente de celle d’un individu de corpulence normale.

Une des premières études scientifiques sur le lien entre obésité et microbiote a observé que des souris dépourvues de microbiote intestinal depuis la naissance étaient plus minces que des souris normales, malgré un apport calorique supérieur. Ceci s’explique par la capacité de nos bactéries à extraire des calories additionnelles des aliments pour nous permettre de tirer profit au mieux de notre alimentation. De plus, les caractéristiques de l’obésité étaient transmissibles à des souris sans flore intestinale en leur greffant les microbes provenant des souris obèses. Cela signifie que la présence du « microbiote obèse » chez des souris auparavant sans bactéries intestinales a causé l’obésité. Ces résultats suggèrent un lien étroit entre obésité et microbiote, toutefois, ces expériences ont été menées sur des souris, et la greffe de microbiote a eu lieu sur des souris ne possédant pas de microbiote. Or, aucun humain n’est dépourvu de microbes intestinaux…

Chez les Hommes et les animaux, l’obésité est associée à une diversité microbienne plus faible. De plus, chez les obèses, la proportion du phylum Firmicutes augmente alors que le phylum Bacteroidetes a tendance à diminuer. Ceci induirait une plus grande facilité à extraire l’énergie des aliments, et augmenterait le stockage des calories sous forme de graisse dans le tissu adipeux. Des déficits en Akkermansia muciniphila, une bactérie avec des effets bénéfiques sur l’intestin, ont également été observés chez les personnes en surpoids.

Il existe aujourd’hui un lien évident entre un microbiote altéré et la prise de poids.

Le microbiote est-il la cause de l’obésité ?

On observe des changements dans la composition microbienne intestinale des personnes en surpoids ou obèses. Le microbiote serait-il donc responsable de la prise de poids ? Tout n’est pas si simple. Le développement de l’obésité est multifactoriel et il est impossible d’en identifier une cause unique. Il est le fruit d’interactions complexes entre des facteurs génétiques, environnementaux et le microbiote intestinal.

Prenez soin de votre microbiote avec Nahibu.

Comment le microbiote régule-t-il la prise alimentaire ?

Les bactéries intestinales produisent des composés lors de la digestion de résidus alimentaires dans le côlon. Ces composés, ou métabolites, ont un effet sur nos tissus mais aussi sur le cerveau, directement ou indirectement en agissant via des fibres nerveuses comme le nerf vague, reliant intestin et cerveau. Ils influent sur le métabolisme, l’appétit et la prise alimentaire.

Le microbiote intestinal produit des neurotransmetteurs comme la sérotonine et le GABA (acide gamma-aminobutyrique) qui régulent l’appétit. La sérotonine supprime l’appétit en modulant les neurones à mélanocortine qui contrôlent le maintien du poids du corps. Le GABA, quant à lui, stimule la prise alimentaire et est essentiel à la régulation de la balance énergétique.

Autres métabolites d’importance, les acides gras à chaîne courte (acétate, butyrate et propionate) sont également produits par la fermentation bactérienne. Ils peuvent modifier la libération d’hormones provenant de l’intestin vers la circulation et ainsi réguler l’appétit.

Probiotique pour maigrir et lutter contre l'obésité

Des probiotiques pour maigrir ?

Le déséquilibre du microbiote présent chez les personnes obèses n’est pas irréversible. Une étude a en effet montré que les modifications observées dans le microbiote (hausse des Firmicutes et baisse des Bacteroidetes) ont été réduits suite à un changement de régime visant à perdre du poids et de la masse grasse chez les obèses.

Peut-on modifier sa flore intestinale pour maigrir ? La capacité du microbiote intestinal à être modulé et son lien avec le surpoids ouvre de nouvelles opportunités de traitement. Une des options les plus prometteuses vise à modifier sa composition. En effet, la présence ou l’absence de certaines bactéries dans le microbiote intestinal aurait un rôle significatif dans la prise de poids.

Les probiotiques, des micro-organismes vivants qui, administrés en quantité adéquates, confèrent un effet bénéfique à l’hôte, offrent des possibilités de traitement. Les espèces de Bifidobacterium et Lactobacillus sont parmi les plus communément utilisées dans les probiotiques et auraient des effets anti-obésité. Akkermansia muciniphila produirait également des actions bénéfiques en inversant les effets métaboliques de l’obésité. Toutefois, la plupart des études testant ces probiotiques ont été menées sur des rongeurs ; il est donc impossible à l’heure actuelle de conclure sur l’efficacité d’une bactérie particulière pour prévenir ou traiter l’obésité chez l’Homme.

Les prébiotiques quant à eux, sont des composés non-digestibles qui, après leur métabolisme par les micro-organismes intestinaux, modulent la composition du microbiote, son activité ou les deux, ce qui génère des effets positifs sur l’hôte.

Un régime riche en fibres, et donc riche en prébiotiques naturellement présents dans l’alimentation, augmente l’abondance de bactéries bénéfiques comme certaines espèces de Bifidobacterium et Lactobacillus. Il vaut mieux donc plutôt voir le microbiote comme un allié contre l’obésité.

Conclusion :

Il est difficile de déterminer si le microbiote est la cause de l’obésité car de nombreux paramètres, environnementaux et génétiques, interviennent dans le développement de cette maladie. Un déséquilibre du microbiote ainsi que des changements d’abondance de certaines espèces ont été observés chez les personnes obèses comparées aux personnes saines. L’obésité et le surpoids sont donc associés à une signature microbienne altérée. Toutefois, les mécanismes biologiques de régulation de la prise de poids, de l’appétit et de la satiété sont complexes et il paraît difficile d’identifier une bactérie qui guérira l’obésité.

A l’heure actuelle, il est préférable de se concentrer sur des moyens de prévention tels que la pratique d’une activité physique régulière, une alimentation équilibrée et la surveillance de l’équilibre de son microbiote intestinal. La présence de fibres variées dans l’alimentation permet non seulement d’augmenter la richesse du microbiote intestinal, mais aussi d’augmenter la sensation de satiété, d’améliorer la production d’acides gras à chaîne courte et de réguler l’absorption des graisses. Il est donc recommandé de manger des fruits, légumes et légumineuses en quantité suffisante (au moins cinq portions par jour) pour lutter au mieux contre le surpoids. La pratique d’une activité physique régulière permet de dépenser des calories et favorise également la diversité du microbiote. Enfin, un déséquilibre de la flore intestinale, éventuellement lié au surpoids, peut être révélé par une analyse du microbiote.

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