Le microbiote intestinal joue-t-il un rôle dans le cancer colorectal ?

Le microbiote intestinal joue-t-il un rôle dans le cancer colorectal ?

Le microbiote intestinal joue-t-il un rôle dans le cancer colorectal ?

Dans cet article, vous allez en apprendre un peu plus sur le cancer colorectal, également appelé cancer du côlon, même s’il peut toucher le rectum. Nous vous expliquons tout sur les symptômes, les causes et l’alimentation à adopter pour se protéger le plus possible de cette maladie.

Qu’est-ce que le cancer colorectal ?

Le cancer colorectal, un problème de santé mondial, est une tumeur maligne touchant la muqueuse du côlon (60% des cas) ou du rectum, dernier segment du tube digestif reliant le côlon à l’anus (40% des cas). Dans 60 à 80 % des cas, ces cancers font suite à une tumeur bénigne, également appelée polype. Leur développement se fait généralement sur 10 à 40 ans par une séquence de mutations génétiques.

Le cancer colorectal est généralement un adénocarcinome, une tumeur maligne développée aux dépens d’un épithélium (tissu composé de cellules étroitement juxtaposées) glandulaire. Un adénome, quant à lui, est une tumeur de l’épithélium glandulaire qui est bégnine.

 

Quels en sont les symptômes ?

Les symptômes du cancer colorectal peuvent ressembler à ceux d’autres problèmes de santé, tels que la constipation. Si les signes suivants apparaissent, parlez-en à votre médecin :

 Des troubles du transit intestinal :

    • une constipation d’apparition récente ou qui s’aggrave, ou à l’inverse une diarrhée persistante

    • des nausées et vomissements

    • une sensation d’évacuation incomplète du rectum après être allé à la selle

    • l’impression que le rectum est plein

    • un besoin pressant d’aller à la selle

    • des selles plus étroites que d’habitude

    • des efforts d’expulsion des matières fécales douloureux et inefficaces.

 Du sang dans les selles :

    • présence de sang rouge ou foncé

    • selles anormalement noires.

 Des douleurs abdominales ou rectales.

 Des symptômes généraux, notamment :

    • perte de poids inexpliquée

    • anémie

    • grande fatigue

    • fièvre.

Cancer colorectal et le microbiote intestinal - Nahibu

 

Qui est touché par le cancer colorectal ?

Dans le monde, on comptait 1,8 million de nouveaux cas (environ 10% des nouveaux cas de cancer) et 881 000 décès en 2018. C’est un problème de santé global car il représente la troisième cause de mortalité par cancer dans le monde. Le taux de mortalité de ces cancers diminue dans les pays industrialisés grâce au dépistage précoce.

Dans ces pays, le risque de développer cette maladie au cours de sa vie est d’environ 5%, et celui de développer un adénome, des tumeurs bénignes qui peuvent se développer en cancer est de 20%. Lorsque la maladie est locale et détectée tôt, le taux de guérison est de 70 à 90%.

En France, le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent chez l’homme et le deuxième chez la femme. L’âge moyen au diagnostic est de 71 ans chez l’homme et de 75 ans chez la femme. En 2017, le nombre de cas était estimé à 45 000 en France.

 

Quelles en sont les causes ?

Des mutations génétiques sont à l’origine du développement des cancers. Bien que certaines formes aient un facteur génétique dans leur transmission, le mode de vie et le régime alimentaire jouent un rôle prépondérant sur leur développement.

Voici des facteurs modifiables qui favoriseraient le développement du cancer colorectal :

  • Un régime riche en viande rouge et charcuterie
  • Une alimentation pauvre en fibres
  • Une consommation trop importante et/ou trop fréquente d’alcool
  • Le surpoids et l’obésité
  • Le tabagisme
  • La sédentarité.

L’âge est un facteur non modifiable : le risque de développer ce cancer augmente chez tout le monde après 50 ans.

L’hérédité : le risque augmente si un des parents proches (parents, frères et sœurs ou enfants) a déjà eu ce cancer. 

Les personnes souffrant de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI)  sont également plus à risque.

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Le microbiote est-il impliqué dans le développement du cancer colorectal ?

Le côlon est un lieu susceptible de développer des tumeurs et c’est aussi où réside la plus grande partie du microbiote intestinal.

Plusieurs études ont montré que les communautés bactériennes présentes chez les personnes souffrant de cancer du côlon étaient différentes de celles de personnes saines, ce qui peut créer une dysbiose. Les bactéries associées à la muqueuse du côlon ainsi que les bactéries retrouvées dans les selles ont toutes les deux été étudiées dans ces études. De plus, la composition du microbiote chez le patient cancéreux est différent sur la tumeur et à côté de la tumeur (voir notre article pour tout connaître du microbiote intestinal).

Plusieurs études ont identifié des bactéries différentes mais il semblerait qu’il y ait un enrichissement global en espèces de Fusobacterium et de Campylobacter, associées avec la muqueuse tumorale, comparé à des tissus non tumoraux chez les mêmes patients. Un enrichissement en ces espèces a également été observé chez les patients cancéreux comparés à des patients sains.

L’étude des bactéries a permis d’en identifier plusieurs comme potentielles contributrices au développement du cancer colorectal. Streptococcus gallolyticus, dont l’ADN a été retrouvé dans 20-50% des tissus cancéreux, pourrait participer à la croissance tumorale chez certains individus. Mais elle pourrait également être une bactérie opportuniste qui ne contribue pas à son développement mais croît aisément dans l’environnement tumoral. Escherichia coli se retrouve en abondance plus élevée dans des tissus tumoraux et pourrait contribuer à la carcinogenèse du côlon. Fusobacterium nucleatum pourrait également participer à l’initiation de la maladie par sa modulation de l’inflammation.

Toutefois, plus qu’une bactérie individuelle responsable, il paraît plus probable que la communauté bactérienne entière ainsi que les composés qu’elle produit jouent un rôle dans la carcinogenèse (processus de formation du cancer).

Les graisses et les acides biliaires

Les régimes riches en graisses sont associés avec une plus forte incidence de cancer colorectal. Les régimes riches en graisses saturées (provenant principalement des produits animaux) augmentent la production d’acides biliaires. Or, les bactéries du microbiote intestinal participent au métabolisme des acides biliaires et pourraient donc contribuer au lien entre cancer et graisses saturées. En réponse à l’ingestion de graisses saturées, le foie produit des acides biliaires qu’on dit « conjugués ». Ils sont transformés (ou déconjugués) par les bactéries intestinales en acides biliaires secondaires : les acides lithocholique et désoxycholique. Or, ces deux composés sont élevés chez des patients souffrant de cancer du côlon et ils promeuvent l’inflammation.

De plus, la bactérie Bilophila wadsworthia est retrouvée en plus grande quantité chez les mangeurs de produits animaux (viande et produits laitiers). Elle est pro-inflammatoire et peut être détectée par l’analyse du microbiote intestinal Nahibu. Contrôler les taux de cette bactérie pourrait permettre de réduire l’inflammation du côlon qui joue un rôle dans les MICI (Maladies inflammatoires chroniques de l’intestin) et le cancer.

Toutefois, le métabolisme des acides biliaires par les micro-organismes pourrait également avoir des effets positifs. L’acide ursodésoxycholique semble avoir des effets bénéfiques chez l’Homme et l’animal. Il est même approuvé comme thérapie pour la cirrhose biliaire primaire. Certaines bactéries intestinales, notamment des souches de Clostridium, Ruminococcus, ou Eubacterium peuvent le produire à partir de l’acide chénodésoxycholique.

Les fibres et les acides gras à chaîne courte

Les bactéries intestinales peuvent produire des acides gras à chaîne courte (AGCC),  à partir des fibres végétales que nous ingérons. Ces fibres, non digérées par notre organisme, sont fermentées par notre flore intestinale. Elles sont présentes dans les fruits, légumes, légumineuses et les céréales complètes. Les AGCC produits ont un effet anti-inflammatoire et pourraient donc avoir un effet protecteur contre le cancer.

Les protéines

En revanche, un régime alimentaire riche en protéines peut conduire à la production de composés néfastes par le microbiote, comme les polyamines. Des taux élevés de ces molécules sont retrouvés dans certaines maladies, dont le cancer. Le stress oxydant qui résulte de la dégradation des polyamines serait à l’origine de sa toxicité. De plus, certaines bactéries pathogènes utilisent les polyamines pour augmenter leur virulence. 

Même si l’implication d’un régime riche en protéines sur le cancer du côlon reste sujette à débats, il vaut mieux éviter de consommer trop de protéines animales. En revanche, les fibres alimentaires contenues dans les fruits, légumes et légumineuses peuvent limiter la fermentation des protéines dans le côlon et auraient donc un effet protecteur.

L’alcool

Le produit de la dégradation de l’alcool, l’acétaldéhyde, est carcinogène et hautement toxique. Les bactéries du microbiote buccal auraient la capacité de former ce composé à partir de l’alcool, et il se pourrait que celles du microbiote intestinal aient cette même propriété. Il faut donc réduire sa consommation de boissons alcoolisées pour limiter la formation de ce composé fortement toxique.

Cancer colorectal et le microbiote - Nahibu

Que manger pour se protéger du cancer du côlon ?

Des recommandations peuvent être émises pour diminuer le risque de développer cette maladie. La nutrition joue un rôle protecteur important. Il faut limiter sa consommation de protéines, surtout animales (voir notre Top des alternatives à la viande). En revanche le poisson gras (thon, sardine, saumon, hareng…), grâce aux omega-3 qu’il contient, possèderait des propriétés anti-inflammatoires. Pourquoi ne pas introduire quelques repas végétariens dans vos menus de la semaine et privilégier le poisson à la viande ? Il est également bon de diminuer sa consommation de graisses comme le beurre, la crème, les produits transformés ou les plats en sauce. Privilégiez les bonnes graisses comme l’huile d’olive, l’huile de colza et l’huile de lin.

Il est primordial de limiter sa consommation d’alcool, voire de l’arrêter.

En revanche, la consommation de légumes, fruits, légumineuses et céréales complètes est à favoriser. Les fibres qu’ils contiennent ont un rôle protecteur et contribuent à la diversité du microbiome. Remplacez les farines raffinées par des farines complètes (pain complet, riz complet…). Mangez des légumes variés et de saison ; une assiette équilibrée doit contenir pour moitié de légumes (en savoir plus avec notre article sur l’alimentation saine et équilibrée). N’oubliez pas d’ajouter des herbes aromatiques telles que le thym, l’origan ou le basilic, pour enrichir vos plats en fibres, vitamines et minéraux.

Enfin, il est important de garder un poids sain. L’activité physique joue un rôle bénéfique sur la gestion du poids et exerce également un rôle protecteur contre le cancer. Il est donc nécessaire de l’intégrer à son quotidien : marche, vélo, natation, pilates, danse, musculation, sports collectifs… il existe une multitude de possibilités pour joindre l’utile à l’agréable !

 

Comment diagnostiquer le cancer colorectal ?

Comme mentionné ci-dessus, les patients souffrant de MICI sont plus sujets à développer un cancer du côlon. Ils doivent donc avoir un suivi régulier avec un gastro-entérologue et un dépistage adapté.

Les personnes ayant des parents souffrants ou ayant souffert d’un cancer du côlon doivent suivre un dépistage précoce. Parlez-en à votre médecin car il est primordial de ne pas omettre ces examens : détectée tôt, cette maladie a plus de chance de guérison grâce à un traitement adapté.

Gratuit pour toutes les personnes entre 50 et 74 ans à partir d’un simple prélèvement de selles, le dépistage permet de détecter un cancer débutant. Parlez-en à votre médecin traitant et ne négligez pas ce test qui permet de détecter de manière précoce, de démarrer un traitement rapidement, et donc d’augmenter les chances de survie.

Sources :

Microbes, Microbiota, and Colon Cancer. Cynthia L. Sears and Wendy S. Garrett. Cell Host & Microbe, 12 March 12, 2014.

The gut microbiota, bacterial metabolites and colorectal cancer. Petra Louis, Georgina L. Hold and Harry J. Flint. Nature Reviews Microbiology, 8 September 2014.

Microbiota: a key orchestrator of cancer therapy. Soumen Roy and Giorgio Trinchieri. Nature Reviews Cancer, 17 Mar 2017.

Global trends in colorectal cancer mortality: projections to the year 2035. Marzieh Araghi, Isabelle Soerjomataram, Mark Jenkins, James Brierley, Eva Morris, Freddie Bray and Melina Arnold. International Journal of Cancer: 144, 2992–3000, 2019.

Ameli.fr

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Qu’est-ce que les FODMAPs ?

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Qu’est-ce que les FODMAPs ?

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F de FODMAPs la fermentation

Le F signifie « Fermentable », que l’on pourrait traduire par fermentescible, sujet à la fermentation donc. Il s’agit d’une réaction de nature biochimique consistant en la libération d’énergie à partir d’un substrat et à rejeter des produits grâce aux enzymes microbiennes. La fermentation consiste en fait à transformer certaines molécules en d’autres molécules. On distingue différents types de fermentations comme par exemple les fermentations :

  • Lactique : de l’acide lactique se forme à partir du glucose.
  • Proprionique : des acides ainsi que des gaz se forment également à partir de glucose.
  • Alcoolique : de l’éthanol et du dioxyde de carbone naissent à partir du glucose.

Le phénomène de fermentation des glucides non dégradés serait en partie la cause des ballonnements. Le volume de l’abdomen peut augmenter de 3 à 4 centimètres sur une période de 8 heures. Afin de remédier aux ballonnements et autres gaietés digestives, la mise en place d’une alimentation pauvre en FODMAPs constitue à ce jour le traitement le plus efficace pour les personnes souffrant du syndrome de l’intestin irritable.

Régime sans FODMAP - Microbiote intestinal - Nahibu

O de FODMAPs : les oligosaccharides

Ils appartiennent à la famille des glucides, plus communément appelés « sucres » et qui constituent la principale source d’énergie de notre organisme. Les oligosaccharides résultent de l’association de différents sucres plus petits disposés en chaînes, ramifiées ou non. Leur préfixe « oligo- » signifie que nous avons ici affaire à des glucides de taille moyenne. Parmi les FODMAPs, deux familles d’oligosaccharides se distinguent principalement : les fructanes (famille qui inclut les Fructo-Oligo-Saccharides (FOS) et l’inuline) et les Galacto-Oligo-Saccharides (GOS). 

Les oligosaccharides sont présents dans de nombreux légumes et céréales. Les fructanes se retrouvent principalement dans le blé, le seigle, l’orge, l’ail, les oignons, les choux, les topinambours, les artichauts, les asperges, la betterave, les poireaux, le chocolat, la chicorée… tandis que les GOS sont essentiellement présents dans l’artichaut, les légumes secs (comme les pois chiches, les haricots rouges, les lentilles, les noix de cajou et les pistaches, les algues…).

Parce que les oligosaccharides sont quand même essentiels à la bonne santé de notre microbiote intestinal (et par conséquent à la nôtre) et que les aliments qui en contiennent apportent de la diversité à notre alimentation, il est préférable de ne pas éliminer complètement les sources d’oligosaccharides, au moins dans la durée. Pour limiter leur consommation, vous pouvez néanmoins user de quelques astuces : 

  • Privilégiez les produits céréaliers (pain, pâtes, riz, …) à base de céréales raffinées (les oligosaccharides se trouvent principalement dans l’enveloppe qui est préservée dans les céréales non raffinées), 
  • Préférez les légumineuses en conserve et égouttées qui contiennent moins de FODMAPs que celles que vous cuisinez par vous-même, 
  • Faites patienter votre artichaut 1 ou 2 jours puis faites le bien cuire, vous réduirez ainsi sa teneur en oligosaccharides,
  • Utilisez l’ail et l’oignon comme assaisonnements pour aromatiser une huile, une marinade, un bouillon … ou en les supprimant de votre plat avant de le consommer. 

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Calendrier des fruits et légumes de saison - Nahibu - Microbiote intestinal

Le D de FODMAPs : les disaccharides

Au sein de notre alimentation, les disaccharides concernent :

  • Le saccharose, qui constitue le sucre de table (association du glucose et du fructose).
  • Le maltose, soit l’association de deux glucoses.
  • Le lactose, une association de glucose et de galactose.

Le lactose, lactase (l’intolérance au lactose) c’est bien ce dernier qui pose problème aux personnes souffrant du syndrome de l’intestin irritable. Mais ils ne sont pas les seuls : si le lactose est digéré au niveau de l’intestin grêle grâce à la lactase (une enzyme) chez les enfants, la production de ladite enzyme diminue considérablement à mesure que les années passent. La production insuffisante de lactase ne permet plus de scinder le lactose en glucose et en galactose pour une absorption intestinale. Donc le lactose ne peut plus être digéré, on parle alors d’intolérance au lactose. Attention, il ne s’agit pas d’une allergie aux protéines de lait de vache, cette dernière faisant intervenir une réaction immunitaire.

Rassurez-vous : l’intolérance au lactose ne signifie pas un adieu aux produits laitiers. Certains ont une faible teneur en lactose et peuvent potentiellement être consommés, selon la tolérance de chacun. Vous pouvez par exemple essayer certains fromages à pâte dure (cheddar, parmesan, gouda), ceux à pâte persillée (bleu, roquefort), le camembert, la mozzarella. Bon à savoir pour les amateurs : le beurre a une faible teneur en FODMAPs.

Enfin, les boissons végétales peuvent constituer une réelle alternative aux laits de vache, de brebis ou de chèvre. Les boissons végétales au soja, à l’avoine, à l’amande, au riz ou au quinoa peuvent être une option. Et lesdites boissons se déclinent aujourd’hui sous de nombreuses formes : yaourts, crème dessert, glaces…

 

Le M de FODMAPs : Les monosaccharides

Il s’agit ici de sucres simples, composés d’une seule unité (« mono- »), n’étant pas liés à d’autres composés. Ils n’ont pas besoin d’être dégradés par des enzymes de la digestion et peuvent être absorbés en l’état par notre organisme. Mais l’un de ces monosaccharides, le fructose, peut malgré tout poser problème… Le fructose est un sucre qui se trouve principalement dans les fruits (pommes, poires, melons, pêches, framboises, ananas…) mais aussi dans les légumes (tomates, poivrons, …), les préparations qui en sont dérivés (confitures, compotes et sauces, fruits secs et fruits confits, …) et le miel. Comme c’est l’excès de fructose qui est responsable des troubles digestifs, les fruits et légumes contenant des teneurs limitées en fructose comparativement au glucose peuvent être consommés même en cas de SII. 

 Les fruits et légumes sont essentiels dans notre alimentation car ils sont sources de fibres alimentaires, de vitamines, de minéraux, et ils apportent de la couleur et de la texture dans nos assiettes. Donc en cas de sensibilité au fructose, pas question de bannir tous les fruits et légumes de notre alimentation mais il faut essayer de choisir ceux qui seront tolérés. Parmi les aliments les plus sujets à un excès de fructose, nous pouvons citer les pommes (et toutes les compotes et purées de fruits qui en contiennent), les poires, les mangues, les raisins et raisins secs, le melon, les fruits rouges (fraises, , groseille) mais aussi parmi les légumes les échalotes, le poivron rouge et les tomates transformées (tomates séchées, concentré de tomates…). 

Par contre, vous pouvez consommer plus facilement les agrumes (citron, pamplemousse, clémentine, orange), les prunes (mirabelles, Reine-Claude), certains fruits rouges (mûres, myrtille), les pêches et nectarine, la rhubarbe. Enfin sachez que les fruits en conserve au sirop contiennent généralement un meilleur équilibre entre fructose et glucose, ce qui permet de les considérer pour une alimentation pauvre en FODMAPs.

 

Régime pauvre en FODMAP - Microbiote intestinal - Nahibu

P de FODMAPs : les Polyols

Les polyols, ou sucres alcools, sont des glucides provenant de la transformation chimique de sucres simples. Les polyols sont très souvent associés aux édulcorants car ils apportent une saveur sucrée aux aliments tout en limitant l’apport énergétique. Ils sont donc très présents dans les produits dits light ou sans sucres. Pour les identifier, recherchez dans la liste des ingrédients, les additifs commençant par un E : E420 (sorbitol), E421 (mannitol), E953 (isomalt), E955 (sucralose), E965 (maltitol), E966 (lactitol), E967 (xylitol), E968 (erythritol). Mais on peut également trouver des polyols naturellement dans certains produits alimentaires comme les fruits secs, la poire ou les prunes, riches en sorbitol. Ou du xylitol dans le chou-fleur, la fraise, la framboise… Mais encore du mannitol dans les champignons ou les algues.

 Le taux d’absorption des polyols varie et une malabsorption au niveau intestinal va provoquer une augmentation de la concentration des polyols au niveau colique. Et c’est là que les troubles démarrent. Cette malabsorption va favoriser la fermentation colique, expliquant les douleurs inhérentes au SII. Les plus fréquentes ? Ballonnements, flatulences et diarrhées. Pas de panique : nombreux sont les aliments pouvant être consommés malgré une sensibilité aux polyols. Vous pouvez par exemple faire le plein d’agrumes (citron, mandarine, pamplemousse), de fruits exotiques (fruit de la passion, ananas, papaye), de raisin, de melon (quand ce sera la saison) … Une sensibilité aux polyols ne vous limite guère sur les légumes, hormis les choux et les champignons de Paris. Enfin, oubliez les aliments dits « 0% », « sans sucres » ou encore « pauvres en glucides ». Si vous êtes adepte des petites confiseries sucrées, préférez des produits non édulcorés, des chewing-gums contenant du saccharose ou bien les bonbons à la menthe.

On le sait c’est beaucoup d’information, mais ce récapitulatif est une bonne base pour comprendre ce qu’on entend par FODMAPs. Dietis, un planificateur de menus intelligent vous permet d’apprivoiser une alimentation pauvre en FODMAPs, une véritable aide au quotidien quand on ne sait pas par où commencer !

 Dietis vous laisse donc profiter d’un code promotionnel valable sur tout le site internet jusqu’au 30 septembre : NAHIBU25. Le temps pour vous de prendre soin de votre corps pendant les vacances !

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Le microbiote peut-il aider à gérer le stress et l’anxiété ?

Le microbiote peut-il aider à gérer le stress et l’anxiété ?

Le microbiote peut-il aider à gérer son stress et son anxiété ?

Dans cet article vous allez découvrir ce qu’est le stress, ce qu’il produit sur votre corps et comment le gérer au mieux. Nahibu, en tant que spécialiste du microbiote intestinal, a décidé d’intégrer à son analyse du microbiote un module sur la participation des bactéries intestinales à la résistance au stress et à l’anxiété. Vous allez donc découvrir comment des bactéries se trouvant dans votre intestin peuvent réguler votre cerveau !

La flore intestinale joue un rôle sur le stress et l'anxiété.

Qu’est-ce que le stress ?

De nos jours, rares sont les personnes qui peuvent clamer qu’elles ne sont pas stressées. Nos sociétés actuelles imposent souvent un idéal de réussite sociale, professionnelle et familiale qui peut causer beaucoup de pression. Jongler entre ses différentes activités, sa vie professionnelle et trouver du temps pour soi peut s’avérer difficile. Beaucoup de personnes se disent « stressées ». Qu’est-ce que cela veut dire exactement ?

Le stress est un phénomène complexe qui provoque des réponses émotionnelles, biologiques ou physiques. La réponse au stress est différente pour chaque personne selon la génétique, l’environnement et l’alimentation.

Le stress serait ainsi composé d’un élément déclencheur (le stresseur), d’une réaction compensatoire et de l’établissement d’un nouvel équilibre.

Il existe le stress aigu, qui ne dure pas, et le stress chronique, qui s’étend sur la durée et qui peut être délétère.

L’anxiété, quant à elle, est la tendance à anticiper ou ressasser les difficultés, et donc à les amplifier. Elle est ainsi génératrice de stress.

L’angoisse représente une expérience psychologique ponctuelle mais intense, faite d’un sentiment de perte de contrôle et d’imminence d’un danger grave. L’angoisse se manifeste par plusieurs symptômes dont un sentiment d’oppression, une gêne respiratoire et une accélération cardiaque. Elle est liée à l’anxiété, qui est un état plus chronique et moins déstabilisant. L’angoisse et l’anxiété sont deux conditions qui causent du stress.

 

Quels sont les facteurs déclenchants et les symptômes du stress ?

Les facteurs responsables du stress, ou stresseurs, peuvent être internes ou externes, réels ou imaginaires, comme une personne désagréable dans son entourage, une maladie ou encore une panne de voiture. Les stresseurs déclenchent une réponse physiologique « mode de crise » dans le corps ayant pour but de s’adapter et de retrouver un équilibre.

Les symptômes du stress peuvent être très divers et comprennent de la fatigue, des troubles du sommeil, une perte d’appétit ou une surconsommation alimentaire, des manifestations cutanées comme de l’eczéma, une irritabilité, une baisse de la libido, des palpitations cardiaques ou encore des tensions musculaires.

Les symptômes d’une crise d’angoisse, qui est une forme courte et très intense d’anxiété sont des palpitations cardiaques, des sueurs, des douleurs thoraciques, des tremblements, une sensation d’étouffement, des vertiges, des nausées et maux de ventre. Ils sont accompagnés de symptômes psychologiques comme la sensation de devenir fou ou de mort imminente. Ces symptômes sont très impressionnants et nourrissent eux-mêmes la crise de panique ou d’angoisse.

L’anxiété est un état d’angoisse d’une intensité moindre et durable. On peut retrouver quelques symptômes de la crise d’angoisse mais d’une intensité moindre comme des nausées ou maux de ventre et des palpitations.

 

Quelle est l’importance du stress ?

Le nombre de personnes touchées par le stress et l’anxiété ne cesse de croître, principalement dû à nos modes de vie et modèles sociaux-économiques. De plus, la crise sanitaire déclenchée par l’émergence du virus SARS-CoV-2 fin 2019 a participé à une hausse de ces troubles dans le monde entier. Il a en effet modifié nos habitudes, conduit à l’isolement d’une grande partie de la population, remis en cause de nombreuses certitudes et augmenté les taux de mortalité dans de nombreux pays.

La prévalence des troubles anxieux était estimée à 21,6% en 2010. Les femmes, les jeunes et les personnes à faible revenu étaient les personnes les plus à risque. Les épisodes dépressifs, l’abus d’alcool et la dépendance à la drogue sont souvent associés aux troubles anxieux.

Le stress, lui, est ressenti par 22% des travailleurs européens d’après une étude de 2012.

La crise sanitaire du Covid-19 a causé une hausse dramatique des niveaux de stress et d’anxiété : la prévalence du stress est actuellement estimée à 29,6% et celle de l’anxiété est de 31,9%. 

Le microbiote intestinal joue un rôle sur la gestion du stress et l'anxiété.

Que se passe-t-il dans le corps sous les effets du stress ?

La réponse au stress représente les changements qui se mettent en place dans le corps tels que des altérations du comportement ou la sécrétion d’hormones spécifiques. Le stress a des effets négatifs s’il est sévère ou qu’il perdure, c’est-à-dire qu’il devient chronique.

Le stress aigu survient quand le corps est soumis à une menace comme un accident, une maladie, ou une situation psychologique éprouvante qui ne s’étend pas sur la durée. Des réactions sont alors mises en place pour pouvoir soit combattre, soit fuir (« fight or flight »). Ceci est un héritage de nos ancêtres il y a des millions d’années. Face à un animal dangereux tel un lion, la menace était perçue par l’organisme qui s’adaptait pour augmenter les chances de survie : fuir l’animal ou le combattre. De nos jours, il est rare de croiser un animal sauvage, mais ce mécanisme de réponse à une menace est encore présent. Ainsi, les changements physiologiques associés à la réponse au stress sont :

  • La mobilisation d’énergie pour permettre de maintenir les fonctions cérébrales et musculaires
  • La concentration de l’attention sur la menace perçue
  • La hausse de l’utilisation du glucose
  • L’augmentation du débit sanguin et de la respiration, redistribution du flux sanguin, augmentation de la fourniture d’énergie aux muscles et au cerveau
  • Modulation de l’immunité
  • Inhibition de la physiologie reproductive et du comportement sexuel
  • Baisse de la faim et de la prise de nourriture

Le cerveau qui perçoit la menace signale aux glandes surrénales (situées au-dessus des reins) de fournir de l’adrénaline en quantité suffisante. Celle-ci permet d’augmenter l’afflux de sang et d’oxygène pour permettre aux muscles d’entrer en action de manière optimale et d’augmenter la vigilance du cerveau.

Si le stress aigu perdure, du cortisol, également appelé « hormone du stress », est alors produit par les glandes surrénales pour augmenter le taux de glucose dans le sang qui fournit de l’énergie au cerveau et aux muscles.

Lors d’un stress chronique, le cortisol est produit de manière continue. Ceci peut avoir des effets négatifs sur le corps car cet état entraine une fatigue excessive, une moins bonne immunité, un sommeil perturbé, des problèmes métaboliques et des changements alimentaires qui peuvent causer une perte ou une prise de poids. Le stress chronique épuise ainsi les réserves en énergie et modifie la production de neurotransmetteurs. Les neurotransmetteurs sont des molécules qui envoient des signaux aux neurones comme la sérotonine, qui régule de nombreux processus mentaux et comportementaux, et la mélatonine (surnommée « hormone du sommeil »).

 

Quelle est la différence entre le stress, l’anxiété, l’angoisse et la peur ?

La peur, l’anxiété, et l’angoisse ou panique sont des manifestations psychologiques différentes mais liées. La peur peut causer de l’anxiété, l’angoisse est une forme très intense d’anxiété et cette dernière peut causer du stress.

La peur est une répulsion disproportionnée face à quelque chose qui se caractérise notamment par une tension, des tremblements, ou des sueurs.

L’anxiété est une propension à anticiper ou ressasser des choses négatives, ce qui peut générer du stress.

La crise d’angoisse ou crise de panique est une expérience intense étroitement liée à l’anxiété avec des manifestations très impressionnantes comme une sensation de perdre le contrôle.

 

Existe-t-il un traitement contre le stress ?

Il n’existe pas de traitement miracle pour lutter contre le stress et l’anxiété, mais certaines techniques de sophrologie ou de méditation peuvent aider à accepter les émotions et gérer la façon dont on y réagit.

Découvrez comment la méditation peut vous aider à faire retomber la pression. 

La pratique du sport ainsi qu’une alimentation équilibrée peuvent également participer à soutenir votre organisme. Une étude a également montré que l’écoute d’une musique relaxante permettait de faire redescendre les taux de cortisol salivaire plus rapidement après un stress aigu.

 

Comment l’intestin et le microbiote régulent-ils notre stress ?

Au sein du système nerveux entérique, on trouve une à plusieurs centaines de milliers de neurones qui participent à l’axe intestin-cerveau. Cet axe de communication permet un dialogue permanent et bidirectionnel entre les deux organes. Une des manifestations les plus concrètes de l’existence de l’axe intestin-cerveau est l’altération du transit (diarrhée ou constipation) provoquée par un évènement stressant comme une prise de parole en public ou un examen.

L’axe intestin-cerveau est régulé par le microbiote intestinal, l’ensemble des micro-organismes vivant dans la partie basse de notre tube digestif. Certains microbes tels que les bactéries intestinales produisent des signaux qui modulent les messages envoyés au cerveau, les neurotransmetteurs. La sérotonine par exemple, aussi appelée « hormone du bonheur » est produite en grande partie par le microbiote intestinal. Outre notre humeur et notre comportement, elle régule également la barrière intestinale. Sa production à partir de l’acide aminé tryptophane est altérée en cas de stress soutenu.

Enfin, le stress peut également endommager la barrière intestinale qui protège notre organisme du passage de résidus bactériens ou alimentaires dans nos cellules. Si cette barrière est altérée, une inflammation à bas bruit peut se mettre en place dans l’intestin.

Tout ceci tend à démontrer qu’il existe un lien important entre microbiote, barrière intestinale et stress et anxiété.

Le microbiote joue un rôle sur le stress et l'anxiété.

Comment mesurer l’impact de son microbiote intestinal sur le stress et anxiété ?

Des études ont démontré que le microbiote intestinal régule la réponse au stress et les niveaux d’anxiété. Des premières observations ont également conclu que la prise de certaines probiotiques constitués de Lactobacillus et Bifidobacteria permettait de réduire le stress et l’anxiété. Toutefois, beaucoup d’allégations sur l’effet des probiotiques sur notre mental manquent encore de preuves cliniques.

Comment savoir si votre microbiote peut potentiellement vous aider à résister au stress et à l’anxiété ? Faites le test et découvrez-le dans vos résultats Nahibu !

Quels aliments favoriser pour lutter contre le stress et l’anxiété ?

Que manger pour gérer son stress ? On peut augmenter la concentration de sérotonine grâce à un régime riche en sucres complexes (céréales complètes et produits végétaux) et pauvre en protéines. Le tryptophane, à partir duquel la sérotonine est formée, se trouve dans les céréales complètes, mais aussi le chocolat.

Les omega-3 sont des graisses bénéfiques pour le cerveau et associées à un risque de dépression réduit. On les trouve dans les poissons gras, les oléagineux comme les noix, noisettes, amandes ou noix de cajou, et les huiles de colza, de lin et de noix. N’hésitez pas à remplacer la viande par du poisson et à favoriser les bonnes huiles pour assaisonner vos salades.

Les produits végétaux comme les fruits, légumes et légumineuses contiennent des vitamines qui permettent un bon fonctionnement de l’organisme et participent à une bonne résistance au stress.

Le stress causerait une diminution du taux de magnésium qui lui-même, aggraverait ses effets. Une alimentation riche en magnésium pourrait donc permettre de lutter contre le stress et l’anxiété. N’hésitez donc pas à consommer du chocolat noir pur beurre de cacao en quantité raisonnable, des oléagineux, mais aussi des fruits de mer pour optimiser vos apports en magnésium. Vous pouvez découvrir plus d’aliments pour améliorer votre résistance au stress et à l’anxiété grâce à l’algorithme de nutrition personnalisée Shido.

 

Comment gérer son stress ?

Une bonne hygiène de vie (heures de coucher régulières, peu ou pas d’alcool et une activité physique quotidienne) ainsi qu’une alimentation équilibrée peuvent participer à réduire les niveaux de stress et d’anxiété. De plus, certains aliments seront vos meilleurs alliés comme les produits végétaux, les poissons gras (saumon, hareng, thon, maquereau…), les oléagineux et le chocolat noir. Pourquoi ne pas remplacer les produits sucrés comme les biscuits ou autres crèmes dessert par une poignée d’amande ou de noix et un carré de chocolat noir ?

Face aux émotions difficiles, pourquoi ne pas essayer la méditation de pleine conscience ou des techniques de sophrologie, très efficaces pour faire redescendre la pression ? Elles vous apprendront également à ne pas combattre mais à accepter le stress pour mieux le gérer. Octroyez-vous du temps pour vous et profitez du moment présent, seul ou avec vos proches. N’ayez pas honte de discuter de votre stress et de votre anxiété avec votre entourage et faites-vous suivre par un professionnel si nécessaire.

Enfin, testez votre microbiote intestinal avec Nahibu pour découvrir la participation potentielle de votre flore intestinale à la gestion du stress et de l’anxiété, et découvrez des conseils alimentaires personnalisés pour l’améliorer ! 

Sources :

Prevalence, characteristics and comorbidities of anxiety disorders in France: Results from the ‘‘Mental Health in General Population’’ Survey (MHGP). E. Leray, A. Camara, D. Drapier, F. Riou, N. Bougeant, A. Pelissolo, K.R. Lloyd, V. Bellamy, J.L. Roelandt, B. Millet. European Psychiatry, 2011.

https://osha.europa.eu/en/publications/management-occupational-safety-and-health-analysis-findings-european-survey-enterprises/view

Prevalence of stress, anxiety, depression among the general population during the COVID-19 pandemic: a systematic review and meta-analysis. Nader Salari, Amin Hosseinian-Far, Rostam Jalali, Aliakbar Vaisi-Raygani, Shna Rasoulpoor, Masoud Mohammadi, Shabnam Rasoulpoor and Behnam Khaledi-Paveh. Globalization and Health, 2020.

Effects of relaxing music on salivary cortisol level after psychological stress. Stéphanie Khalfa, Simone Dalla Bella, Mathieur Roy, Isabelle Peretz, Sonia J. Lupien. Ann. New York Academy of Sciences, 2003.

Breaking down the barriers: the gut microbiome, intestinal permeability and stress-related psychiatric disorders. John R. Kelly, Paul J. Kennedy, John F. Cryan, Timothy G. Dinan, Gerard Clarke, and Niall P. Hyland. Frontiers in Cellular Neuroscience, 2015.

Gut/brain axis and the microbiota. Emeran A. Mayer, Kirsten Tillisch, and Arpana Gupta. The Journal of Clinical Investigation, 2015.

Nutrient and Stress Management, Karuna Singh. The Journal of Nutrition and Food Sciences, 2016.

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Prenez soin de votre microbiote avec Nahibu.

Quelle est la meilleure analyse pour le microbiote intestinal ?

Quelle est la meilleure analyse pour le microbiote intestinal ?

Quelle est la meilleure analyse du microbiote intestinal ?  

L’étude du microbiote intestinal Nahibu se fait par métagénomique. C’est une technique de séquençage de l’ADN issu d’échantillons complexes comme des prélèvements de sols, d’air ou de selles. En métagénomique, les organismes (les bactéries dans le cadre de l’analyse du microbiote Nahibu) sont étudiés dans leur environnement, sans passer par une étape de mise en culture, comme en microbiologie classique.

C’est le développement de cette technique qui a permis de découvrir de nombreuses bactéries incultivables en laboratoire, et donc d’approfondir notre connaissance du microbiote intestinal. Pour en savoir plus sur le microbiote, cet organe encore méconnu, cliquez ici.

Quelles sont les méthodes d’études du microbiote ?

Il existe deux grandes méthodes d’étude du microbiote intestinal : la métagénomique shotgun et le séquençage de l’ARN 16S. Pourquoi ne pas simplement cultiver les bactéries comme dans un laboratoire de microbiologie traditionnel et observer ce qui pousse pour étudier notre flore intestinale ? De nombreuses bactéries de l’intestin ne peuvent pas vivre dans notre environnement, elles sont habituées à croître sans oxygène. De plus, nous possédons environ 100 000 milliards de bactéries dans notre organisme, imaginez la surface nécessaire pour cultiver toutes ces bactéries ! Il y a aussi des centaines d’espèces de bactéries qui nécessitent chacune des conditions bien particulières. C’est pour cela que pour étudier les bactéries du microbiote intestinal, on analyse leur ADN pour ensuite pouvoir identifier à quelle bactérie il appartient, et donc lister, après analyse de tout l’ADN d’un échantillon, la liste des bactéries présentes.

Les tests fécaux ciblés ou respiratoires n’étudient pas le microbiote dans sa globalité

D’autres techniques mesurent uniquement certains paramètres dans les selles mais ne séquencent pas les gènes du microbiote. Ce sont des techniques qui vont évaluer certains marqueurs spécifiques comme la calprotectine, ou d’autres composés présents dans les fèces. Ils peuvent également cibler certaines bactéries spécifiques qui sont mises en culture dans des laboratoires de microbiologie pour en détecter la présence. Ceci ne nécessite pas une étape de séquençage et ne permet pas de comprendre la composition totale de la flore intestinale car ils étudient uniquement des marqueurs ou bactéries particulières et non pas cet organe dans sa globalité.

Il existe également des tests respiratoires qui permettent de mesurer l’expiration d’un ou plusieurs gaz avant et après ingestion d’une collation sucrée. Le but est d’évaluer la production de gaz par l’organisme toutefois, ils ne permettent pas d’étudier la composition bactérienne du microbiote intestinal car les bactéries intestinales sont présentes dans l’estomac et l’intestin et non pas dans les gaz expirés.

Malgré les dénominations « test du microbiote » de certains tests fécaux ciblés ou tests respiratoires, ils ne permettent pas une analyse complète de la composition du microbiote intestinal, composé de centaines d’espèces de bactéries différentes. Seule la métagénomique fournit une description complète et précise de la composition bactérienne de notre flore.

 

Qu’est-ce que l’ARN 16S ?

Le séquençage de l’ARN 16S étudie un gène présent chez toutes les bactéries, celui de l’ARN 16S. Ce gène est différent selon les genres bactériens ; cette technique permet donc d’identifier la composition bactérienne d’un échantillon en décrivant principalement les genres qui le composent.

 

Qu’est-ce que la métagénomique ?

La métagénomique ou génomique environnementale est une méthode d’étude globale du contenu génétique d’un échantillon dans un environnement complexe, comme celui de l’intestin. Elle permet d’analyser tous les gènes présents dans l’échantillon.

Pourquoi choisir une analyse en métagénomique shotgun ?

La métagénomique shotgun, technique choisie par Nahibu, permet d’étudier l’ADN de toutes les bactéries présentes dans l’échantillon, sans biais. Cliquez ici pour connaître les étapes de l’analyse Nahibu.
Ainsi, lors de la remise des résultats, les utilisateurs obtiennent des indicateurs-clés tels que la diversité ou l’état d’équilibre du microbiote intestinal, une cartographie complète et précise, ainsi que le potentiel fonctionnel du microbiote. Le potentiel fonctionnel explique le rôle que les bactéries détectées ont sur notre corps. Toutefois, on parle de potentiel car la métagénomique analyse l’ADN des bactéries, or tout l’ADN ne « s’exprime » pas constamment, une partie reste silencieuse et ne sera donc pas active.

La métagénomique ciblée sur l’ARN 16S n’est pas de la métagénomique stricto senso, mais de la métagénétique car elle n’analyse pas l’ensemble des gènes de l’échantillon mais seulement une partie. En effet, elle cible uniquement le gène de l’ARN 16S des bactéries.

metagenomique shotgun 16S Nahibu

Une description plus précise des bactéries

Un des avantages de la métagénomique shotgun est qu’elle décrit de manière bien plus précise les bactéries présentes dans un échantillon.
La taxonomie est la pratique de la classification des organismes. C’est elle qui permet de nommer et classer les bactéries. La métagénomique shotgun a une meilleure résolution taxonomique, c’est-à-dire qu’elle définit les bactéries plus précisément que d’autres approches ; la métagénomique shotgun peut en effet caractériser les bactéries au niveau de l’espèce, voire de la souche, tandis que le 16S ne décrit qu’au niveau du genre, plus rarement de l’espèce.

Or, des souches de bactéries différentes ont des fonctions différentes, il est donc important de mesurer ces subtilités.

classification bacteries Nahibu

Le rôle potentiel du microbiote révélé par métagénomique shotgun

De plus, la métagénomique shotgun permet de décrire l’ensemble du métagénome et donc d’expliquer le fonctionnement global du microbiote. On peut ainsi extraire le potentiel fonctionnel du microbiote, ce qui est impossible avec une approche utilisant le 16S. Le potentiel fonctionnel est la façon dont le microbiote peut hypothétiquement agir sur notre métabolisme et les fonctions de notre organisme. On peut imaginer le potentiel fonctionnel comme le rôle de chaque personne au sein d’une maisonnée : ménage, réparation, cuisine, courses etc. Le potentiel fonctionnel permet de comprendre le rôle de chaque bactérie et sur quelle « tâche » le microbiote d’un individu va pouvoir être compétent ou pas.

Chez Nahibu, nous pensons que vous fournir une liste des bactéries détectées dans un échantillon n’est pas suffisant pour vous permettre de comprendre le rôle que joue votre microbiote, et d’identifier ses forces et faiblesses potentielles. Nous avons pris le parti qu’une analyse du microbiote s’inscrit dans une démarche de découverte et d’avancée vers le bien-être. C’est pour cette raison que nous analysons vos échantillons grâce à la métagénomique shotgun, une approche fiable, complète et non-biaisée, qui permet de révéler le potentiel fonctionnel de votre flore intestinale. En savoir plus sur la fiabilité de notre test. 

Les résultats du potentiel fonctionnel Nahibu sont présentés en catégories avec un score sur chaque fonction. Cela vous permet de visualiser de manière claire et précise sur quelle fonction votre microbiote a un fort ou faible potentiel.

Ensuite, comment agir et booster ces fonctions ? Des aliments ou compléments vous sont recommandés de manière personnalisée pour améliorer vos scores.

systeme immunitaire shido Nahibu

La métagénomique shotgun est une technique plus coûteuse que le 16S car elle est globale, ce qui génère des fichiers plus longs à analyser, mais également des résultats bien plus complets, une liste d’abondance des bactéries plus précise, et une explication du potentiel fonctionnel du microbiote, qui vous permet de comprendre son rôle sur votre organisme.

En conclusion, l’analyse Nahibu par métagénomique shotgun vous fournit une vue globale, précise, facilement compréhensible et non-biaisée de votre microbiote intestinal pour améliorer votre bien-être !

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